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Recette bœuf bourguignon : réussir le classique et toutes ses variantes

On t’a préparé le guide le plus complet sur le bœuf bourguignon. Avec :

La recette en 7 gestes pour les pressés

Tout sur les ingrédients : viande, vin, aromates…

Les techniques de cuisson détaillées

Les astuces qui sauvent la casserole

Les variantes qui feraient hurler un puriste

Avec quoi l’accompagner et quoi boire

Comment le conserver et le réchauffer

Toutes les FAQs reçues sur Instagram

Fun fact : on pense très fort à ceux qui nous découvrent avec ce plat :)

Ma version rock’n’bourguignon : la recette éclair

Entre une coupure d’électricité et un pull qui gratte, j’affirme qu’une cocotte bien garnie est le vrai remède à la fadeur du quotidien ! Oublie le blabla, on attaque SEC, version efficace & sans tablier amidonné.

À lire avant d’avoir faim : voici une fiche recette calibrée pour 6 appétits — même pour ceux qui n’ont jamais cuisiné une échalote de leur vie.

Ingrédients calibrés pour 6 ventres affamés

Ingrédient Quantité
Paleron (ou joue de bœuf) 1,5 kg
Lardons fumés 200 g
Carottes 4 (env. 400 g)
Oignons 2 gros (ou 20 grelots)
Gousses d’ail 2
Vin rouge (fond de placard accepté) 75 cl (1 bouteille)
Champignons de Paris 400 g (optionnel)
Bouquet garni (thym, laurier) 1
Farine 2 c. à soupe
Huile neutre 2 c. à soupe
Sel, poivre À l’œil

Matériel indispensable (cocotte en fonte & Cie)

  • Cocotte en fonte XXL 🥘
  • Écumoire musclée 🥄
  • Couteau aiguisé comme ta répartie ✂️
  • Planche pas bancale 🍽️
  • Spatule en bois vintage 🪵
  • Louche anti-éclaboussure 🥄
  • Chrono ou patience de daron·ne ⏳

Clin d’œil à Philippe Etchebest : Si tu ne peux pas soulever la cocotte à une main, c’est que t’as choisi la bonne !

Étapes flash en 7 gestes — pour les pressés

  1. Saisir la viande dans l’huile chaude jusqu’à ce que ça croûte sévère. Spoiler : ça crépite plus fort qu’un générique Netflix.
  2. Ajouter les lardons & oignons ; remuer façon DJ jusqu’à légère coloration. Astuce signature : ambiance discothèque garantie.
  3. Saupoudrer de farine, touiller vite fait — mode pluie fine, pas avalanche ! Finira pas en ciment, promis.
  4. Balancer les carottes et l’ail écrasé dans la danse ; saute tout ce qui dépasse (sauf ta dignité). « À vos fourchettes bancales ! »
  5. Déglacer au vin rouge (oui même le cubi premier prix), gratter les sucs jusqu’au bout du bout. Fin de suspense : sauce color block assurée !
  6. Glisser bouquet garni, champis & assaisonnement, couvrir et laisser mijoter tranquille mini deux heures. Spoiler : pendant ce temps, binge-watch autorisé.
  7. Rectifier sel/poivre, filtrer le gras si besoin ; servir brûlant avec pain rustique… et finir par lécher l’assiette (« Oui chef ! »).
Bœuf bourguignon prêt à mijoter avec laurier et thym

Zoom sur les ingrédients cultissimes pour un bourguignon qui tabasse

Choisir la bonne pièce de bœuf : paleron, macreuse ou joue ?

J’ai mené l’enquête façon Colombo, et voilà ce que ça donne côté bidoche. Y’a débat au marché ! Si tu veux du fondant, du rustique ou un vrai chewing-gum pour machoire de compétition, ce tableau va sauver ta vie sociale ET gustative.

Morceau Texture Prix Temps de cuisson
Paleron Ultra-fondant, fibres longues Raisonnable 2h30-3h
Macreuse Moins gras, plus filandreux Mini budget 2h45-3h15
Joue Gélatineux, moelleux extrême Sueur au kilo 3h++

Avis qui fâche les puristes ? Je vote joue de bœuf SI et seulement si t’as trois heures devant toi… Sinon, paleron direct jusqu’au bout du couteau ! La macreuse ? Parfaite si t’as oublié de raquer à la fin du mois — mais gare au stop-and-go en bouche.

Le vin rouge : Bourgogne chic vs fond de placard héroïque

Tu rêves d’un Bourgogne millésimé ? Spoiler : tout le monde n’a pas une cave à Gevrey-Chambertin. Les pros admettent qu’un vin honnête (type Passe-tout-grain, Côtes-du-Rhône village ou pinard planqué derrière le ketchup) fait parfaitement l’affaire tant que tu évites le vinaigre de table du discount. Le secret ? Plus il mijote, plus il gagne en sagesse — même le cubi peut faire des miracles !

« Le vin rouge premier prix dans un bourguignon, c’est Gandalf gris à Fondcombe : il entre minable, il ressort épique. »

(Bonus : garde quand-même un verre pour servir. Parce que trinquer au jus de cuisson… Non.)

Lardons, carottes & co : le gang aromatique

La sainte équipe est là : lardons fumés, carottes en tronçons (pas en confettis), oignons jaunes ou grelots, ail teigneux et surtout LE bouquet garni — thym + laurier + persil. Mais attention… Le vrai twist secret : l’échalote. Oui, ce petit bulbe pleureur change la donne.

Anecdote certifiée vraie : Un lundi sans espoir (et sans soleil), j’ai balancé deux échalotes émincées dans ma cocotte boudeuse. Résultat ? Un parfum doux-amer a envahi la cuisine… Mon coloc a cru que j’avais gagné au loto. L’échalote suée : c’est la potion magique anti-déprime – parole d’Eurydice Goudron.

Cuisson détaillée minute par minute (spoiler : ça mijote)

Saisir la viande sans la cramer (la science du roussir)

Saisir, ce n’est pas cramer — c’est provoquer un big bang moléculaire connu sous le petit nom snob de réaction de Maillard. Imagine : des acides aminés et des sucres qui, à haute température (genre 160°C minimum), s’associent pour former des arômes grillés dignes d’une finale de Top Chef. La vraie faille du système ? Si tu balances ta viande encore humide dans une cocotte tiédasse, t’obtiens un effet « lessive en bouillon ».

Procédure d’expert qui fait flamber les papilles : Utilise une cocotte très chaude (fonte only !), huile neutre à point de fumée élevé, morceaux tamponnés comme une joue au bistrot. Laisse bien dorer sans toucher pendant 2-3 minutes, puis retourne avec autorité — pas de fourchette molle ici !

(Si la croûte fume noir, baisse le feu : on veut du doré, pas du charbon.)

Déglacer façon dandy (bye-bye sucs collés)

Déglacer ? C’est extorquer l’or caché de ta cocotte. Le vin rouge entre en scène pour dissoudre les sucs caramélisés… et donner du fondant à la sauce.

Étapes déglacistes :
- Ôte la viande dorée, laisse l’équipe lardons/oignons en piste.
- Verse un joli splash de vin rouge (pas tiède, s’il te plaît) dans la cocotte brûlante.
- Gratte sans pitié les parois avec une spatule boisée : tout doit partir !
- Laisse réduire jusqu’à ce que le liquide ait capturé les restes dorés.
- Remets tout le monde dans la danse pour attaquer le mijotage.

(Refuser de déglacer = oublier son téléphone avant un date.)

Mijotage zen : régler le feu et le temps

On ne va pas tourner autour du pot… ou plutôt SI, pendant 2h30 au moins. Sur feu doux, la magie s’opère : fibres qui se détendent façon spa basculé, sauce qui s’épaissit doucement—et toi qui attends comme devant un concert annulé.

Barème express :

Mode Température Timing
Cocotte fonte Feu doux 2h30–3h
Four 150°C ~3h
Cocotte-minute Pression max ~1h10

Journal des Femmes balance même une version turbo à la cocotte-minute — mais attention aux paresseux : plus c’est rapide, moins c’est inoubliable !

Rappel : plus c’est long, plus c’est fondant !

Lier la sauce sans grumeaux (farine, beurre ou chocolat noir)

La sauce flotte tristounette ? Voici trois techniques pour lui faire prendre le melon :
- Farine simple : Saupoudrer en pluie fine au début du mijotage ; touille énergique obligatoire.
- Beurre manié : Mélange farine + beurre mou roulé en boule ; balancer dans la sauce chaude et fouetter jusqu’à épaississement net. Plus technique que les discours de chef sur France Inter !
- Chocolat noir (astuce ninja) : À la toute fin, jette un carré de chocolat noir corsé (minimum 70%). Ça donne brillance ET profondeur sans transformer ton bourguignon en mousse dessert — testé & validé après trois verres. Sensation forte garantie même chez les aigris du gratin.

Astuces de daron·ne pour sauver la casserole en plein drame

Sauce trop liquide ?
Avant de jeter l’éponge (ou pire, la sauce), voici le kit de secours du bourguignon détrempé :
- Réduction express : laisse bouillir SANS couvercle, feu moyen, et surveille comme si c’était le dernier épisode d’une saga. Adieu excès d’eau, bonjour goût concentré !
- Fécule (maïs, pomme de terre) : délayée dans un doigt d’eau froide, puis ajout progressif – c’est le tour de passe-passe préféré des flemmards astucieux.
- Pain d’épices rassis : oui oui, le croûton oublié au fond du sac ! Un petit morceau dans la cocotte pour saveur + épaississement magique. Bonus nostalgie garantie.

Bourguignon amer ?
T’as versé la moitié du cubi et tu regrettes déjà ? On calme l’amertume en mode macgyver :
- Une cuillère de gelée de groseille ou de cassis : la douceur scelle la réconciliation avec ton palais.
- Un carré de chocolat noir corsé (70% minimum) ajouté fin cuisson. Ça ne sucre pas, ça arrondit : test validé sur jury familial dubitatif !

« Une cuillère de gelée et la vie redevient sucrée »

Version sans alcool ?
On vire le vin rouge sans virer le plaisir – qui aurait cru !
- Jus de raisin rouge non sucré, c’est bluffant (goût + couleur). Pour ne pas tomber dans la compote, coupe avec un peu de bouillon maison.
- Bouillon de bœuf ou légumes, longuement réduit pour sortir les arômes cachés.
- Un mini splash de vinaigre balsamique pour l’acidité signature.
Équilibre entre ces trois : personne ne crie au scandale à table… sauf peut-être Gérard du syndicat viticole.

Cuisson express : Cookeo, cocotte-minute & slow-cooker
Tu veux faire vibrer la tradition en moins d’1h30 ? Petit comparo sans filtre :
- Cookeo/cocotte-minute : 40 à 45 minutes SOUS PRESSION pour viande tendre – ne t’avise pas de dépasser sinon tu ressors des miettes façon hachis !!
- Slow-cooker : cuisson basse température, 7 à 8h. Oui c’est long, mais tu fais autre chose (genre poster sur Insta). Texture ultra-fondante au réveil.

Ne dépasse pas 45 min sous pression sinon c’est charpie !

J’ai raté un bourguignon une fois. J’ai tenté le pain d’épices par pur désespoir… Résultat : standing ovation au bureau le lendemain. Comme quoi, les solutions étranges sont parfois les seules qui marchent vraiment. À vos fourchettes bancales !

Variantes créatives qui feraient hurler un puriste bourguignon

On sort les casseroles du placard ET la dignité, car ici on n’a pas peur de secouer le terroir. Spoiler : certains Bourguignons du dimanche pourraient s’en étrangler dans leur côte de bœuf…

Assiette de bourguignon végétarien avec champignons portobello et cacao

Bourguignon végétarien aux champignons géants

Tu veux une recette où personne ne pleure la viande ? Attrape des portobellos charnus, taille XXL, qui remplacent à merveille l’effet "mâche" sans le côté chewing-gum. Le secret :

  • Saisir les champignons portobello épais à feu vif (ils doivent dorer comme une vengeance).
  • Ajouter carottes, oignons, ail, lardons de tofu fumé (si t’es d’humeur hipster), bouquet garni.
  • Arroser de bon vin rouge (ou jus raisin-bouillon si vegan hardcore), déglacer !
  • Mijoter avec amour 45 min, ajouter seitan si tu veux muscler le plat.
  • Fignoler avec une cuillère de fécule pour saucer épais.

Résultat : on oublie la bidoche, même mon tonton carniste n’y a vu que du feu. Emoji champi obligatoire.

Twist cacao : quand la sauce fait dans l’umami chic

Pourquoi balancer du cacao dans le bourguignon ? Parce que tu n’as rien compris tant que tu n’as pas testé ! Un carré de chocolat noir (70% mini) ou une cuillère à soupe de poudre non sucrée à la fin de la cuisson, et BIM : sauce plus brillante, moins acide, profondeur inespérée. C’est l’umami boosté façon Matrix — le chocolat renforce tous les goûts sans sucrer la tambouille (source). Les chefs le font en douce depuis des lustres. Toi aussi ose le move ninja.

Réinventé au parfum d’Asie (gingembre, soja & badiane)

Qui a dit que Bourgogne et wok ne pouvaient pas matcher ? Ajoute gingembre râpé, deux cuillères à soupe de sauce soja, une étoile de badiane et une pincée de cinq épices en début de cuisson. Résultat : viande ou tofu caramélisé qui sent le voyage, sauce explosive et twist totalement inattendu. La prochaine fois qu’on te reproche un manque d’audace… tu montres ce tajine-bourguignon mutant.

Recycler les restes : parmentier, tacos & croquettes au sommet

Tu crois que le lendemain c’est relou ? Jamais avec ces trois reboots :
- Parmentier gratiné : effiloche tes restes dans un plat, recouvre d’une purée bien beurrée + fromage râpé ou chapelure. Grille jusqu’à ce que ça croustille : signature garantie gratin !
- Tacos express : glisse la viande/les légumes réchauffés dans des tortillas blé/maïs. Un peu d’oignons crus ou pickles maison — bim !
- Croquettes dorées : mixe viande/légumes/sauce froide + reste purée/pain rassis -> forme boules/croquettes roulées dans chapelure puis poêle bien chaude.

Astuce pop culture : partage ta « resto maison anti-gaspi » en story Insta et tag ton crew #BourguiTwist — tu risques plus de likes qu’avec un filtre chiot.

Que servir avec ce bœuf bourguignon ? L’art de l’accompagnement

Service de bœuf bourguignon avec accompagnements classiques

Tagliatelles fraîches & pommes vapeur qui flirtent avec l’excellence

Les tagliatelles ? Oui, mais fraîches, larges comme un sourire forcé devant la belle-famille ! Leur texture soyeuse s’imprègne de la sauce comme une éponge instagrammable (aucun rapport). Pour un résultat authentique : cuisson al dente dans une eau salée au gros sel (sinon sanction immédiate par la brigade invisible des mamies italiennes).

Team pommes vapeur ? Prends des petites pommes de terre fondantes, cuites avec leur peau, bien rincées. L’astuce : les é craser grossièrement dans l’assiette pour que chaque coin s’endorme sous un filet de sauce. Faut pas se mentir : il y a plus d’émotion dans une vraie pomme vapeur que dans 90% des bilans de start-up.

Purée céleri-rave qui claque — recette pour nullos pressés

Le céleri-rave paraît louche, je sais. Mais mixé en purée (seul ou moitié-moitié patate), ça donne une douceur bluffante et aérienne.
- Épluche 1 boule de céleri-rave. Coupe-la en cubes.
- Fais cuire 25 min dans du lait + eau bouillante salée.
- Égoutte, mixe avec une grosse cuillère de crème fraîche (ou un filet d’huile d’olive).
- Assaisonne sel-poivre et râpe un soupçon de muscade.
Cette purée réveille le bourguignon sans piquer la vedette à la viande. Pourquoi ça marche ? Parce que l’amertume légère du céleri fait danser la sauce… et toi aussi si t’as eu la main lourde sur le vin.

Pain grillé à l’ail : mini-tuto & warning haleine atomique !

Pain rustique coupé épais, direct sous le grill ou à sec à la poêle : tu frottes chaque face encore chaude avec une gousse d’ail crue (attention doigts sensibles !). Un peu de beurre salé fondu dessus et bim — tu ressuscites n’importe quelle sauce abandonnée au fond du plat.

Warning haleine : évite le pain à l’ail si tu prévois speed-dating ou entretien d’embauche juste après !

Accords vins & boissons : boire juste (et pas plomber)

Classique indétrônable : Pinot noir bourguignon — souple mais franc, jamais bling-bling ni aigrelet. Si tu veux faire genre, va sur un Bugey rouge ou même un Beaujolais village costaud (c’est mieux qu’un mauvais Bourgogne cheap).
Pour les softs : ose le thé fumé type lapsang souchong (ça matche grave avec la viande mijotée !!), ou alors eau pétillante bien fraîche (et surtout PAS aromatisée fraise chimique). Les jus trop sucrés sont bannis sous peine d’exclusion temporaire du banquet. Non négociable.

Conservation, réchauffage & meal-prep : à vos fourchettes bancales !

T’as cuisiné pour un bataillon et voilà l’heure du face-à-face avec le tupperware… Pas de panique, voici la bible anti-gaspi qui sent la maîtrise (et l’ail froid).

Au frigo : combien de jours pour rester fréquentable ?

Le bourguignon, c’est comme une vieille vanne : il tient 3 à 4 jours au frigo SANS grincer. Le must ? Opte pour un bac hermétique bien calfeutré (bye-bye les relents suspects). Range à 2–4 °C, pas dans la porte sinon c’est sauna assuré pour les bactéries. Si ça mousse en ouvrant, fuis.

Au congélo : protocole anti-givre

Plutôt que de retrouver ton plat fossilisé sous la banquise, check-list express — mode survie :
- Laisse refroidir RAPIDO (jamais chaud direct au congelo, crime contre ta sauce)
- Portionne pour éviter le dégel total à chaque fringale
- Glisse dans des sacs zip bien fermés ou boîtes spécial-congélation
- Note la date (sérieux… ta mémoire te lâchera)
- Consomme sous 3–4 mois si tu veux éviter l’effet « archéologie du goût »

Réchauffer sans dessécher (four, micro-ondes, feu doux)

Pour un retour triomphal : feu doux sur plaque OU four à 150°C (cocotte couverte), en rajoutant un trait d’eau ou bouillon pour sauver la tendreté. Remue-la sauce souvent sinon ça accroche plus qu’un ex collant. Micro-ondes ? Oui… mais à faible puissance et bien couvert, sauf si tu adores repeindre ta cuisine.

Sécurité alimentaire : éviter la mauvaise surprise

Ne joue pas à l’apprenti sorcier ! Règle d’or : le cœur du plat doit frôler les 65–74°C avant dégustation — histoire de zapper bactéries & autres réjouissances (Marmiton n’a rien inventé). Jamais plus de deux heures dehors après cuisson sinon bonjour petits tracas intestinaux.

Résumé flash : frigo max 4 jours, congélo portions + zip ou rien, réchauffage feu doux + trait d’eau, sécurité = toujours bien chaud !

FAQs croustillantes posées à minuit sur Instagram

Peut-on préparer le bourguignon 48 h avant ?

Carrément OUI ! En réalité, c’est même conseillé par tous les darons du gratin. Le bourguignon, comme tout plat mijoté qui se respecte, prend une dimension magique après une nuit (ou deux) au frigo : les saveurs se mélangent, la sauce s’épaissit, la viande devient fondante à souhait. Bref, t’as bossé dur la veille et le lendemain c’est standing ovation autour de la table.

Astuce : réchauffe toujours à feu doux pour éviter de réduire ta merveille en charpie !

Que faire du gras qui flotte ?

Team écœurement devant la couche huileuse ? J’ai l’arme fatale pour toi : la cuillère froide. Plonge-la sur le dessus du plat, le gras se fige instantanément et hop, tu le récupères facile sans bousiller la sauce. Pour ceux qui aiment l’extrême : mets ton plat au frigo, enlève la croûte blanche solidifiée avant de réchauffer… Et n’oublie pas que sans un peu de gras, plus rien ne brille dans ce monde.

Plus de bouquet garni sous la main : plan B express

Zéro thym ou laurier ? Ouvre ton placard d’herbes sèches ! Basilic (pour le côté mentholé), origan, marjolaine ou même une pincée de romarin feront l’affaire (attention avec la dose sinon c’est rave party dans ta casserole). Astuce ninja : mets tes herbes dans un sachet à thé vide — t’es safe côté morceaux perdus et ça fait illusion « grand chef ».

Substituts végétariens bluffants

Envie de berner les carnivores ? Laisse tomber le tofu nature triste comme un lundi matin : vise tofu fumé (en gros cubes), seitan bien costaud (texture « mâche » garantie), voire tempeh ou tofu de chanvre si tu joues les hipsters jusqu’au bout. Les champignons portobello XXL remplacent aussi brillamment la viande dans un bourguignon vegan digne des meilleures tables. Verdict après test : même Mamie n’a pas capté la supercherie (et elle a ressenti l’umami…)

L’odeur de la victoire mijotée

« Le bonheur est dans la cuisine. » Merci Paul Bocuse pour le mantra qui sent bon le ragoût et pas le chichi. Si toi aussi tu veux frimer plus fort que ta cocotte en fonte, lance-toi — bourguignon maison, photo à poster sur Insta, tag #BourguignonGoudron ! Mentionne la Bourgogne et le Journal des Femmes pour faire causer les puristes.

Avant de filer à table ou d’aller exploser ton compteur d’étoiles ci-dessous (cinq c’est bien, six c’est mieux ⭐⭐⭐⭐⭐🫶), va donc zieuter guide sur les escargots de Bourgogne si tu penses être prêt.e pour le level supérieur. Spoiler : chez moi, ça finit TOUJOURS en gratin.

À vos fourchettes bancales, et que la cuisine soit avec toi !

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