Ingrédient incontournable de la cuisine traditionnelle, le saindoux est aussi clivant que ses saveurs sont inimitables. Mais que sait-on vraiment de cette graisse de porc ? Et surtout, comment la substituer sans faire de compromis sur le goût ou la texture ? Réponses dans notre guide ultime. - Utilisation et recettes incontournables avec du saindoux - Comparatif des meilleures alternatives animales et végétales - Proportions et recommandations d’usage pour chaque substitut - Recettes loufoques à base de saindoux et de substituts - Sourcing, conservation, santé, FAQ… - (Spoiler : ça finit toujours en gratin).
Utilisation du saindoux en cuisine traditionnelle

« Une échalote peut sauver une journée. »
Oubliez la nappe à carreaux, aujourd’hui on rentre dans la mêlée graisseuse avec le saindoux, roi des lipides oubliés. Ce costaud affiche un point de fumée autour de 180°C (plus musclé que le beurre, moins qu’une huile de friture). Son secret ? Une ribambelle d’acide oléique qui donne du moelleux partout où il passe, et ce petit goût beurré/salé qui ferait pleurer d’envie un quenelle réfractaire ! Ici pas de chichi : quand t’attaques la poêle au saindoux, ça sent le terroir à plein nez et l’échalote devient ta meilleure amie. On raconte même dans les traboules que l’odeur du saindoux fondu aurait déjà ramené deux exs ensemble sur un couvercle de cocotte.
Applications classiques du saindoux : poêlées, fritures et pâtisseries
- Poêlées de légumes façon choucroute royale : Si t’as jamais balancé quelques patates rissolées au saindoux, c’est que tu vis dangereusement. À Lyon, on murmure qu’un chou saute plus haut s’il est doré dans cette graisse (et avec une échalote en prime, c’est la Bundesliga du légume !).
- Fritures croustillantes : Les mamies du Vieux-Lyon te le confirmeront entre deux parties de belote : la frite au saindoux claque plus fort que le twist final d’un Tarantino. Résultat ? Un croquant mythique sans arrière-goût d’usine.
- Pâtisseries briochées : Le canelé bordelais a son rhum, le sablé lyonnais son saindoux. Texture friable, parfum rustique… Tu veux une anecdote ? Mon oncle a déjà tenté les bugnes sans beurre – il en parle encore à son psy tellement c’était meilleur !
Alternatives au saindoux : un comparatif MECE
Matières grasses animales : graisse de canard et suif de bœuf (Porc Noir de Bigorre)
Laisse tomber le beurre standard, ici on joue à la cour des grands avec deux poids lourds du terroir – la graisse de canard et le suif de bœuf, version Porc Noir de Bigorre pour les vrais. La graisse de canard, c’est le secret du Sud-Ouest : texture onctueuse, parfums puissants, et une tenue en cuisson qui fait swinguer la choucroute royale comme une polka sous extasy. Son point de fumée flirte autour des 190°C – ça bronze tout sans transformer ta cuisine en sauna. Côté goût : une caresse salée, presque confite, idéale pour les patates rebelles ou le magret timide.
Le suif de bœuf type Porc Noir ? Plus rare qu’un gratin lyonnais sans râpé ! Il tape plus haut côté point de fumée (200 à 220°C) et marque les palais d’une note musquée-persistante qui rappelle la campagne après l’averse. Résultat technique : gratinage XXL et mâche corsée.
Type | Point de fumée | Saveur | Proportion substitution |
---|---|---|---|
Graisse de canard | ~190°C | Confite, salée | 1:1 |
Suif de bœuf (Bigorre) | 200–220°C | Musquée, robuste | 1:1 |
Matières grasses végétales : shortening, huile d’olive, ghee
Place aux huiles végétales pour les téméraires du palais ! Le shortening végétal (soja ou palme), c’est l’illusion américaine : neutre en bouche, point de fumée solide (180 à 210°C), parfait pour les sablés mutants ou les tartes qui veulent shiner sans cholesterol animal en embuscade. Mais bon… zéro aventure gustative.
L’huile d’olive, star méditerranéenne, fait lever le coude des plus grognons avec son arôme vif et herbacé. Point de fumée variable (160 à 210°C selon raffinage), elle adore provoquer le gratin dauphinois (team crémeux vs. team crousti). Attention, faut aimer l’amertume si tu l’utilises à pleine balle.
Le ghee, beurré indien allégé en lactose, monte jusqu’à 240°C easy et balance un parfum noisette qui tabasse les papilles. Idéal pour ceux qui veulent voyager sur place…
Comment choisir la meilleure substitution
Critères santé : acides gras et points de fumée
C’est pas le moment de te la jouer ninja du cholestérol : chaque graisse joue sa partition nutritionnelle, et certaines balancent plus de vitamines que de soucis. Pour les experts en lipides, voilà le tiercé gagnant à mater comme un juge à Top Chef :
- Acide oléique : superstar du saindoux (olé!), bon pour le cœur mais moins que dans l’huile d’olive. Si tu veux booster la vitamine D, mate plutôt la graisse de canard ou le ghee : ça tape plus haut.
- Saturés : saindoux et suif de bœuf, c’est du solide (genre 40–45 % en mode saturé). Plus y’en a, plus tu joues avec ton cardio – alors mollo pour les gratins XXL (ou alors grimpe la colline de Fourvière en courant après!).
- Cholestérol : c’est là où le bât blesse… Les graisses animales sont des reines du mauvais point. Le shortening végétal ou l’huile d’olive, c’est peace and love sur ce point – sauf pour ton psy car zéro goût.
Anecdote : Un vieux lyonnais prétend qu’il a rajeuni de dix ans en passant au ghee, mais il confond peut-être avec ses souvenirs d’avant-guerre…
Critères gustatifs : texture, saveur, rendu final
Si t’aimes les croûtes façon "boss final de Mario Kart", faut pas se planter côté substitut. Classement express sur l’échelle burlesque :
Substitut | Croûte | Moelleux | Goût Final |
---|---|---|---|
Saindoux | 👍👍 | 👍👍 | 👍👍 |
Graisse canard | 👍 | 👍👍 | 👍👍 |
Suif de bœuf | 👍 | 👎 | 👍 |
Ghee | 👎 | 👍 | 👍 |
Shortening végé | 👎 | 👎 | 👎 |
Huile d’olive | 👎 | 👎 | 👍/👎 (subjectif) |
Pop culture punchlines :
- Texture croquante façon Breaking Bad : Saindoux only.
- Moelleux comme une vieille VHS Disney ? Graisse de canard direct.
- Goût final qui te met la claque : le suif… si t’as pas peur du rétro !
Proportions d’échange : substitution 1:1 et ajustements
Parce qu’on n’a pas toujours du saindoux sous l’coude (ou dans l’placard), voici ta checklist calibrée pour remplacer 100 g de saindoux sans finir à poil devant le four :
- [x] Graisse de canard : 100 g = 100 g (simple comme bonjour)
- [x] Ghee : 100 g = 90 à 100 g (le ghee s’évapore vite ! Rajoute une lichette si besoin)
- [x] Shortening végétal : 100 g = 90–95 g (ça fond moins vite, faut surveiller le chrono)
- [x] Huile d’olive : Ajoute max 80–90 g pour éviter la piscine huileuse dans ton plat !
- [x] Suif : Même dose que le saindoux, mais attends-toi à une attaque frontale sur ta papille old-school…
« Spoiler : ça finit toujours en gratin » – mais au moins tu sais pourquoi !
Recettes et astuces burlesques à base de saindoux et substituts
Pommes de terre façon lyonnaise (À vos fourchettes bancales !)

Y’a pas que la quenelle dans la vie. Les pommes de terre lyonnaises au saindoux : c’est la bagarre sur ton palais, le genre à faire oublier un lundi pourri aussi vite qu’une échalote tombée dans la poêle. Suis-moi pour cette descente gastronomique — version canaille, zéro pitié pour le light.
Résumé bullet : Les indispensables et le plan d’attaque
- Ingrédients :
- Pommes de terre ferme (genre Charlotte ou Agria) — 1 kg
- Saindoux (ou graisse de canard si t’es en rupture) — 80 à 100 g
- Oignons doux — 2 balèzes
- Échalotes — 3 petites, parce qu’une échalote peut sauver une journée !
- Persil frais (une poignée), sel, poivre du moulin
- Étapes clés :
- Pèle, coupe les patates en rondelles pas trop épaisses. Plonge-les dans l’eau froide pour éviter l’effet purée surprise.
- Poêle géante ou sauteuse costaud : fais fondre le saindoux en mode généreux.
- Ajoute oignons émincés + échalotes, laisse rissoler sans pleurnicher (feu moyen).
- Bascule les pommes de terre dedans et secoue façon shaker à Mojito.
- Couvre, laisse suer doucement pendant que ça embaume tout ton appart’ (compte facile 25 min).
- Découvre, monte le feu pour gratiner le dessous sans scrupule jusqu’à coloration dorée/crousti.
- Envoie persil, sel/poivre… et surtout attaque direct pendant que ça chante encore !!
Astuce du gone : Laisse une demi-louche de graisse au fond – c’est l’assurance d’une croûte qui claque plus fort que ta playlist années 90.
Biscuits orange-cacao façon cannelés bordelais (Spoiler : gratin interdit)
Ras-le-bol des cannelés classiques qui se prennent pour des stars ? Franchement, tout bon plat mérite sa petite aventure débile ! Ici on dégomme les codes : cacao noir, zeste d’orange râpé et… shortening végétal à la place du beurre/saindoux (team vegan-friendly qui n’a pas peur du twist).
Étapes express à tester un dimanche pluvieux :
- Mélange farine + cacao amer + sucre glace (proportion équivalente à celle d’un cannelé). Zeste une orange bio dessus comme si tu voulais conjurer la grisaille.
- Ajoute du shortening fondu puis lait végétal tiède (ou animal si t’es old school). Fouette comme un chef fatigué avant la pause Ricard.
- Incorpore un soupçon de rhum ambré ou extrait d’orange s’il reste une bouteille planquée derrière les Corn Flakes.
- Verse dans petits moules type cannelés beurrés-farinés (avec ton shortening sinon rien !), enfourne à four très chaud puis baisse vite la température après dix minutes — c’est le secret pour croûter… sans jamais gratiner !
- Refroidissement express avant démoulage brutal (neuf fois sur dix ça colle quand même un peu, c’est le jeu).
Sourcing et conservation du saindoux et de ses alternatives

Origines et labels : AOP Porc Noir de Bigorre et autres terroirs
Pas besoin d’un détecteur de métaux pour tomber sur une pépite du gras ! Le saindoux, ce n’est pas le premier pot venu : il y a des labels qui font la pluie, le beau temps… et le boudin noir au marché !
- AOP Porc Noir de Bigorre : La crème du gras sud-ouest, porcs élevés à l’ancienne, goût noisette musclé, respect de la tradition. On dirait presque une secte mais avec plus de charcuterie.
- Domaine Rey : Producteurs confidentiels qui bichonnent leurs cochons, traçabilité millimétrée et texture ultra-fondante. Fierté locale en bocaux ou vrac.
- Sublim’ du Terroir : Micro-terroir, ultra limité – spécialité pour fans hardcore du boudin noir qui veulent l’authenticité sans filtre. L’adresse secrète des gourmets lyonnais en manque de cambouis gastronomique.
On recommande la dégustation avec un bon morceau de pain et une tranche de boudin noir pour la full expérience couleur locale.
Stockage et durée de vie : frigo, congélateur, bocaux hermétiques
Le saindoux, c’est pas comme une playlist Spotify : mal gardé ça vire vite à la lose ! Dans les règles de l’art (ou du gone prévoyant) :
- Frigo (à 4°C) : jusqu’à 6 mois tranquille si tu le planques dans un bocal hermétique genre bunker anti-mites !
- Congélateur : il tient facile 1 an sans perdre son groove — découpe-le en portions avant pour éviter d’en perdre au taillage sauvage.
- Jamais à l’air libre plus de 24h sinon bonjour le parfum rance façon vestiaire après derby OL-ASSE !
- Pour éviter le gaspillage : recycle direct dans les poêlées ou offre un pot à un voisin grognon (ça marche mieux que les cookies).
FAQ gourmande : questions fréquentes sur le saindoux
Peut-on remplacer le beurre par du saindoux ?
- Oui, mais pas pour les timides du palais ! Le saindoux remplace le beurre en 1:1 dans la plupart des recettes salées.
- Avantages : texture méga moelleuse, résistance à la cuisson, et ce twist rustique de terroir.
- Inconvénients : goût plus marqué et profil nutritionnel riche en gras saturés (bye-bye margarine light !).
Est-ce mauvais pour le cholestérol ?
- Riche en acides gras saturés, donc pas la potion magique pour ton taux de cholestérol.
- Sa composition reste moins dangereuse que les rumeurs de café du commerce : tout est question de dose (et d’escalier monté à pied).
- Astuce santé : alterner avec graisse de canard ou huile d’olive si tu veux jouer au funambule des artères.
Peut-on faire des frites au saindoux ?
- Oh que oui… et ça claque ! Les vraies frites tradi, c’est saindoux puissance mille.
- Étapes express :
- Faire chauffer le saindoux dans une friteuse ou une cocotte profonde.
- Plonger les pommes de terre coupées deux fois : première cuisson douce (blanchir), deuxième à feu plus fort pour croûte et crousti extrême !
- Égoutter sur un torchon propre, sel direct. Effet « gone » garanti — plus personne ne veut partir après.
À vos fourchettes bancales !
Allez, c’est pas le moment de chipoter : que tu sois team saindoux, graisse de canard ou huile d’olive sous acide, y’a toujours une bonne raison de retenter l’aventure. Ose la poêle, balance l’échalote (ça peut sauver ta journée) et retiens bien : peu importe ton choix, spoiler — ça finit toujours en gratin ! Les timides restent sur le bord du plat.
"Tester, rater, recommencer… mais surtout RISSOLER !" — parole d’un gone numérique qui n’a jamais laissé refroidir son bocal.