On pensait avoir trouvé la meilleure méthode de cuisson des endives. Jusqu’à ce qu’on en découvre une encore meilleure. Découvrez pourquoi et comment cuire vos endives à la cocotte-minute.
Préparation anti-amertume pour des endives fondantes
Retirer le tronc et les feuilles abîmées
Fais chauffer ton tournevis gustatif, ça va visser sec ! Pour neutraliser l’amertume qui colle à la face des endives comme un vieux single de Milli Vanilli à une playlist du dimanche, il faut un geste précis : planter la lame à la base et extraire le tronc d’un quart de tour. Oui, ce cœur blanchâtre planqué sous les premières feuilles, c’est lui le boss final de l’amertume ! On dégage également toutes les feuilles fatiguées, histoire que seules les héroïnes croquantes et prêtes à tout restent sur scène. Un vrai casting façon Top Chef des années 90.
Dégorger pour éviter l’excès d’eau
Là, on sort l’ingéniosité lyonnaise : poser verticalement les endives pendant 30 minutes (tu les alignes comme des soldats au garde-à-vous). Pourquoi ? Parce que cette posture improbable fait ruisseler l’excès d’eau… et avec elle, la majorité de l’amertume rebelle qui veut squatter ton plat. Anecdote : lors d’une battle culinaire sur les quais de Saône, j’ai vu un chef zapper cette étape – résultat : endive flasque façon chaussette détrempée, personne n’a voulu gratiner.
Astuce : le tour du papier absorbant
On ne plaisante pas avec la préparation : aligne tes endives soigneusement sur du papier absorbant blanc. Ce pré-séchage express absorbe ce qui oserait transformer ton prochain gratin catharsis en flaque post-apocalyptique. Tu veux optimisé ? Double couche, même pas peur.

Réglages de cuisson : du feu vif au feu doux
Monter la pression : feu vif jusqu’au sifflement
Dans le ring des cuissons express, le feu vif c’est Hulk Hogan : sans subtilité, il débarque pour propulser la cocotte-minute en orbite atmosphérique. Pose ta cocotte sur la plaque, balance à fond les watts (gaz ou position 8 si t’es branché élec) et scotche ton oreille à la soupape. Quand la vapeur s’échappe d’un souffle rageur, régulier et sec, c’est le moment où la pression fait son coming out.
Règle d’or : Feu vif tant qu’il n’y a pas de sifflement — sinon, votre plat risque d’être trop cuit.
Stabiliser la vapeur : feu moyen et minuterie
Une fois que l’autocuiseur crache sa mélodie stridente (on est loin de la poésie), passe en feu moyen pour ne pas transformer tes endives en purée dépressive. Ce réglage est l’antidote au drame : tu stabilises une température de 115-120°C dans la cuve, tu sauvegardes les nutriments ET l’intégrité gustative des endives — qui n’ont rien demandé à personne. Lance direct la minuterie dès ce doux vacarme, sinon tu pars en freestyle et tu rates ta vie (gustativement parlant… mais parfois ça déborde dans l’existentiel!).
Dépressurisation : mode doux ou rapide
Au moment du finish, tu as trois options qui changent tout côté texture. Voici enfin LE tableau qu’aucun chef frustré ne t’affichera sur son frigo :
Mode de dépressurisation | Temps estimé | Texture obtenue |
---|---|---|
Doux (naturel) | 10–15 min | Fondant |
Rapide (manuelle) | 2–3 min | Tendre |
Flash (sous flotte) | 1 min | Pulpeux |
La méthode douce laisse aux fibres le temps de méditer sur leur sort — résultat : une endive molle façon coussin moelleux. La rapide claque tout sur son passage pour garder un peu de mordant ; le flash, c’est pour les pressés qui aiment quand ça craque sous la dent (mais alors là, faut assumer !).
Variantes et assaisonnements pour sublimer l’endive vapeur
Endives au jambon revisitées
Oublie la version cantine du siècle dernier. Ici, le gratin catharsis fusionne avec Marvel : imagine une béchamel boostée à la crème entière, montée au fouet façon scène d’action (aucun robot n’a survécu). On prend les endives pré-cuites vapeur, on les emballe dans un jambon respectable (pas un truc triste sous plastique), puis on nappe généreusement de béchamel musclée : ajoute une pointe de muscade, zeste de citron et même une pincée de parmesan râpé pour envoyer balader le gruyère standard. Fromage râpé sur le dessus ? Oui, mais en mode combo gruyère-vieux comté, ça crisse sous la dent et ça claque en bouche ! 20 minutes sous le grill pour choper une croûte dorée qui ferait pâlir Thor lui-même.
Version végétarienne : noix, miel et citron confit
La sainte trinité anti-morosité ! Prends tes endives vapeur encore tièdes, arrose-les d’un filet de miel doré (un acacia qui ne fait pas semblant), balance une poignée de noix concassées –
le vrai croquant façon apéro chez tatie arménienne – puis parsème tout ça de mini-dés de citron confit. Pour l’équilibre : quelques gouttes de jus de citron frais histoire d’exploser les saveurs. Petite anecdote solide : même Marie, pourtant allergique aux plats « chelous », a déclaré lors d’un atelier cuisine « C’est validé, j’en reprends ». Si Marie approuve, franchement, c’est que c’est béton.

Curry vert et coco
Ton tournevis gustatif va kiffer : marinade express avec lait de coco épais + pâte de curry vert (une vraie, pas celle qui sent le déodorant d’aéroport). Fais infuser une pincée de gingembre frais râpé et zeste lime dans le lait de coco ; roule ensuite délicatement les endives vapeur dans ce bain parfumé pendant 10 minutes. Au service : coriandre fraîche déchirée à la main par-dessus, poivre noir et – option burlesque – un trait de sirop d’érable si t’es vraiment joueur. C’est soyeux comme un solo synthé 80’s mais avec la force d’un finish Bollywood sur la papille !
Recettes bonus à tester après la cuisson vapeur
Gratin d’endives gourmand
Là où certains gratins se la jouent figurants, celui-ci s’impose direct en tête d’affiche – fromage en mode stand-up, prêt à faire rire et fondre la salle ! Les endives précuites (merci la vapeur, championne du sprint) rejoignent un grand bain de béchamel maison, nappée de mozzarella di bufala et boostée par une poignée de noix concassées. Planque tout ça sous un combo gruyère-vieux comté râpé (le duo comique du four), puis balance 18 minutes à 200°C pour une croûte qui crépite plus fort qu’un micro de stand-up. Résultat : chaque bouchée t’envoie un punchline lacté, où l’amertume se fait oublier par un uppercut crémeux-croquant. Si tu veux vraiment jouer l’audace, ajoute quelques tomates cerise avant le four : effet pizzaiolo sous acide garanti !

Endives braisées façon bistrot
C’est pas à la Part-Dieu que tu vas choper ce goût-là… Ici, on fait suer les endives dans du beurre noisette (point trop n’en faut), on arrose d’une lampée de bière blonde et on laisse mijoter avec une lichette de miel d’acacia. Un peu de sauce soja pour rehausser le côté umami – t’inquiète, c’est validé même par les beaux-frères difficiles. Le résultat ? Des endives fondantes comme le coussin d’un bouchon lyonnais après service ; sauce ambrée qui tapisse la langue sans lourdeur. Bonus santé : explosion furtive de vitamine K et folate pour booster ton cerveau avant même le dessert. Servis direct dans une mini-cocotte : c’est le brasero chic sans prise de tête.

Salade tiède d’endives au vinaigre balsamique
Le choc thermique qui réveille tout : tranche tes endives finement (mandoline ou Ninja Warrior ?), poêle-les rapido dans un filet d’huile d’olive juste pour les chauffer mais garder la mâche insolente. Dans un bol : fouette une vinaigrette éclair au balsamique de Modène + huile d’olive + sel/poivre – pas plus compliqué qu’un refrain pop bien balancé ! Verse sur les endives encore tièdes, ajoute des pignons grillés pour le twist Iron Chef. L’amertume danse avec le croquant et t’as une salade qui met KO n’importe quel accompagnement insipide.
- Endives taillées finement
- Vinaigre balsamique de Modène
- Huile d’olive, sel, poivre
- Option pignons de pin pour sortir ton plat du lot !

L’endive, une star culinaire
Alors, qui aurait parié sur l’endive comme star du dancefloor culinaire ? Personne — et pourtant, tu viens d’assister à la montée fulgurante d’un légume mal aimé vers le gratin catharsis. Douze minutes de cocotte-minute et c’est la standing ovation (rien à voir avec ta mamie qui laisse mijoter trois plombes pour rien). Oui, je reste convaincue que la vapeur ne se contente pas de booster les vitamines : elle diffuse des ondes positives dans ta cuisine, ambiance Daft Punk version légumes oubliés. Et si t’as eu une journée pourrie ? Franchement, une pincée de sucre et un soupçon d’ironie, c’est l’arme anti-déprime : l’amertume part en courant, le sourire revient par la porte du frigo.
« À vos fourchettes : l’endive n’a jamais été aussi savoureuse ! »