Il y a 3 ans, je postais une vidéo sur la cuisson des langoustines. Depuis, elle cumule 4,5 millions de vues. Les commentaires ? "Merci, je n'avais jamais réussi à en cuire." “Technique incroyable." "La meilleure cuisson." Tous unanimes. Le paradoxe ? Ce que je croyais savoir sur la cuisine, je l’avais déjà appris à 15 ans en cuisine pro. Et pour cause : elle est la technique que m’a apprise mon chef de l’époque. Mais surtout, c’est la technique que tous les chefs utilisent. Car ce qui fait une grande cuisine, ce n’est pas le spectaculaire. Ce ne sont pas les gadgets ou la poudre aux yeux. Non, ce qui fait une grande cuisine, ce sont des techniques imparables et des produits d’exception. La cuisson des langoustines est l’illustration parfaite de ce principe. En parlant de langoustines, on vous a préparé un guide ultra-complet sur le sujet. On vous explique tout ce qu’il faut savoir pour les préparer et les cuire à la perfection. Avec recettes bonus et astuces inédites. À vos fourchettes bancales !
Réussir la cuisson des langoustines en un éclair
Si les langoustines savaient lire, elles s’inscriraient direct à Top Chef. Mais rassurez-vous : moi, Eurydice Goudron, je vous offre l’oracle du goût sauce canaille !
Le secret des 3 à 4 minutes chrono
Ici, pas de simagrées : 3 à 4 minutes dans un bouillon qui frétille, c’est l’alpha et l’oméga pour une langoustine flamboyante. Pourquoi ce timing quasi cabalistique ? Parce qu’une minute de plus, et c’est la Bérézina : chair caoutchouteuse, adieu le fondant ! Les vrais savent (demandez aux anciens du Vieux Lyon) : une demoiselle trop cuite, ça se repère à l’œil nu. La cuisson express préserve cette texture ferme-mais-fondante, la couleur orangée qui fait lever les sourcils des poissonniers et cette saveur iodée qui claque en bouche.
Astuce de pirate : L’eau doit être bien salée, et le court-bouillon parfumé – osez une pincée d’anis étoilé ou le bouquet garni maison (feuilles de laurier, thym, persil).

Résumé clé : Les langoustines, c’est 3 à 4 minutes max dans le bain bouillant. Plus ? Risque élevé d’excommunication gastronomique !
Gratin : la fin gourmande des langoustines
La vérité vraie ? Chez moi, même les plus sages langoustines finissent souvent gratinées. Un reste de chair dodue + un peu du jus corsé (gardé religieusement au frigo) + crème légère et râpé de vieux Cantal = tu balances tout au four à toute berzingue.
Anecdote véridique : J’ai déjà vu un commis pleurer d’émotion devant ma « gratinade surprise » après service ; il croyait avoir raté sa vie avant de goûter ce miracle crousti-fondant.
⭐⭐⭐⭐✨ Réussite exponentielle de la recette
Préparation préalable : nettoyer et assaisonner les demoiselles de la mer
On ne naît pas langoustine, on le devient à force de bains, de rinçages et d’aromates balancés façon DJ set ! Je vous ouvre ici les coulisses du backstage avant cuisson : préparez vos tabliers, ça va sentir la marée et le bouquet garni sauvage !
Rincer, décortiquer ou pocher : les étapes clés
La langoustine, c’est comme une diva avant son show : elle exige un soin précis, pas du bâclé. Voici mon mode d’emploi, validé par trois générations de poissonniers bougons :
- Rinçage énergique : Passez chaque demoiselle sous l’eau froide (salée si vous voulez faire local et éviter l’effet "eau du robinet qui pique les yeux"). On frotte doucement pour virer tous les grains de sable collés à la carapace. L’anecdote qui tue ? Un jour en concours, une langoustine mal rincée a sabordé la finale d’un chef étoilé. Ça cause des drames familiaux chez les crustacés.
- Décorticage express : Si le plat s’y prête (genre salade croquante ou gratin surprise), retirez la carapace. Attrapez la bête derrière la tête, tournez légèrement et tirez doucement la queue ; pétez les pattes direct – aucune pitié.
- Pocher ou pas pocher ? Les puristes plongent direct dans le court-bouillon frémissant. Les épris de tendresse pochent doucement deux minutes, juste histoire de "mettre en pyjama" avant cuisson sérieuse. Perso, je varie selon l’humeur – c’est ça aussi l’art burlesque.

À retenir : Rincer trois fois vaut mieux qu’une. La chair doit rester pure comme une page blanche (mais croyez-moi, ça ne durera pas longtemps sur l’assiette).
Le secret du gros sel et du bouquet garni maison
Chez moi, plus y’a d’herbes folles dans le bouillon, plus c’est la fête sous la toque ! Le court-bouillon doit être un hymne local : oubliez vos sachets industriels.
- ✅ Gros sel local (le vrai, celui qui gratte un peu sous les ongles)
- ✅ Bouquet garni maison : thym coriace et laurier chipé chez Mamie + persil plat ramassé place Saint-Louis + 2 clous de girofle piqués dans l’oignon (sinon c’est triche)
- ✅ Pastis flambé parce qu’une langoustine sans nuage anisé, c’est une révolution ratée (allez-y franco – même Alain Delon ferait pareil en cuisine)
Anecdote véridique : Une fois, j’ai oublié le clou de girofle… Résultat ? Un bouillon fade et sans caractère. On ne m’y reprendra plus !
Les méthodes de cuisson incontournables
Oui, camarades crustacophiles : la langoustine, ça ne pardonne pas l’à-peu-près. Ici, place au calibrage chirurgical et aux gestes francs du collier – Eurydice Goudron veille au grain (de sel) !
Cuisson classique : à l’eau bouillante salée
La base des bases : eau salée ou rien. Et je parle pas d’un vague nuage de sel façon cantoche – non ! C’est 35 g de gros sel par litre d’eau, c’est la mer à domicile. Faites frémir le tout, balancez vos langoustines vivantes ou fraîches, et lancez le chrono : 3 minutes montre en main pour les moyennes, 2 pour les mini, 4 max pour les géantes. Si t’as mis la main sur un bouillon « aromatisé » (laurier, thym poissonnier, oignon piqué), pareil : mais ton chrono ne pardonne pas.
Tableau comparatif express :
Méthode | Eau Salée (35g/L) | Eau Aromatisée (bouquet garni) |
---|---|---|
Quantité sel | 35g/L | 25-30g/L + aromates |
Temps cuisson | 3 min (moyenne) | 3-4 min (moyenne) |
Résultat | Chair iodée pure | Saveur boostée, arômes subtils |
Alerte de prolo : Sors direct les langoustines du bain dès la sonnerie ! Un coup sous l’eau glacée : chair ferme assurée. Un soir de fête chez Guignol – j’ai vu un chef plonger ses bestioles… et les oublier. Résultat ? Cuir façon basket !
Cuisson vapeur : précision et légèreté
Ici on joue dans la cour des Grands (et pas que dans la buée). Alignez vos langoustines sur le panier vapeur, ne surchargez jamais : elles doivent respirer.

Le must ? Un faitout vapeur inox avec double fond. Eau frémissante dessous (ou court-bouillon maison), panier bien calé au-dessus — et hop, 5 à 7 minutes selon taille, basta ! Surveillez : dès qu’elles rosissent et que la carapace pèle facile sous le doigt, c’est prêt.
Avis très personnel : ceux qui empilent leurs langoustines façon sardines devraient être bannis du Traboule Club !
Cuisson au four : grillé façon bistrot
Pas besoin de se prendre pour Bocuse pour faire crépiter ses demoiselles sous le grill ! Ouvrez-les en deux sans aller jusqu’au bout (ciseau costaud exigé), posez côté carapace sur plaque huilée. Four préchauffé à 220°C chaleur grill, 8-10 minutes maximum.
Mais là où ça change TOUT : juste avant d’enfourner,
vous versez un filet d’huile d’olive bien gras – et franchement, mettez-y du panache comme si vous étiez dans une pub d’Antonio Banderas ! Voilà comment provoquer le feu d’artifice gustatif ET visuel promis plus haut.
Anecdote maison : Un soir de Coupe du Monde (oui…), j’ai improvisé cette version parce que j’étais à cours de beurre – résultat ? Ovation des voisins ET des chats du quartier.
Cuisson à la poêle : saveurs et crépitements
Là on touche à la gastronomie foraine version palace ! Faites chauffer une grande poêle solide avec un peu d’huile d’olive ET une tombée de beurre pour caraméliser tranquille. Quand ça chante fort (pas avant), balancez vos langoustines décortiquées.
Ajoutez une gousse d’ail râpée et une pincée de fleur de sel – voire une sacrée lampée de cognac à flamber si vous voulez mettre le feu au dancefloor culinaire. Cuisson flash à feu vif : 4 à 6 minutes, retournez à mi-parcours.
Alerte spoiler : ceux qui oublient l’ail ou le cognac méritent un aller simple chez Captain Iglo — c’est dit.
Comment reconnaître la langoustine cuite à la perfection ?
La vérité, c’est que si Picasso avait croisé une langoustine cuite, il aurait probablement repeint Guernica sur une nappe vichy. Je vous livre ici les codes couleur et textures signés Eurydice Goudron — attention, ça déménage !
Reconnaître une cuisson parfaite : couleur et texture
À vos rétines : une langoustine parfaitement cuite, c’est d’abord une carapace orange vif qui ferait pâlir le brushing de David Bowie période Ziggy Stardust. On oublie direct le fade rose pâle des crustacés sous-cuits ou la grisaille triste des surcuits. La chair, quant à elle, doit afficher un blanc nacré, opaque mais chatoyant, avec de subtils reflets dorés quand la lumière tape dessus comme sur la boule à facettes d’un bal populaire.
- Orange vif éclatant (Marge Simpson version crustacé)
- Chair nacrée qui capte toute la lumière du frigo (et du dancefloor)
- Reflets dorés à l’œil bien exercé – signe ultime de maîtrise

Tip visuel : Dès que la transparence disparaît pour laisser place à l’orange pop et au blanc nacré, vous tenez le Graal marin.
La texture idéale : ferme et fondante
Là les enfants, on vise le Graal tactile : il faut que ce soit ferme sous la dent, mais sans résistance façon schtroumpf bodybuildé. Trop cru ? C’est mou et fuyant comme un épisode pilote annulé. Trop cuit ? Vous croquez du caoutchouc aussi raide qu’une vieille semelle (et là je débarque direct chez vous avec ma baguette de chef pour râler).
La balance parfaite tient entre deux mondes : une fermeté délicate, presque « soyeuse » comme les foulards de soie place Bellecour, avec cette capacité à fondre en bouche sans jamais se déliter – ni molle ni sèche. Bref : tout Lyon dans une bouchée.
Anecdote express : un ancien chef du quai Saint-Antoine jurait ne manger QUE les langoustines d’un apprenti capable de réaliser cet équilibre — les autres finissaient direct en soupe pour le personnel…
L’écumoire : l’outil du verdict
Voilà LE move signature : attrapez votre écumoire (l’outil préféré des pros et des mamies du marché), venez délicatement soulever LA belle du court-bouillon. Elle doit tenir fièrement en équilibre sans s’effondrer ni glisser façon limace timide. Touchez-la : carapace craquante mais souple, chair rebondie qui se détache sans effort.
Si ça bave ou si ça casse net… Game over ! Une langoustine réussie encaisse le test de l’écumoire et file droit dans l’assiette — standing ovation assurée au comptoir.
Astuces pour éviter la surcuisson et sublimer la chair
On ne plaisante pas avec la langoustine molle ! Ici, c’est la rigueur – version cabaret, mais rigueur quand même. Si tu veux épater les foules et faire pleurer ta belle-mère d’admiration, retiens bien ces commandements signés Eurydice Goudron :
Ajuster la cuisson : baisser le feu au bon moment
Attention, info rare : La vraie différence entre une langoustine divinement moelleuse et un chewing-gum marin ? C’est le « drop de flamme ». Surveille ton court-bouillon comme si tu attendais l’annonce d’un casting : dès 2 minutes 30, baisse vite le feu sous la casserole. Tu prolonges juste-assez pour finir la cuisson à basse température (pas plus de 1 minute derrière). Ça stoppe net l’hémorragie de moelleux et garde la chair tendre sans sacrifier l’attaque iodée.

Mnémo de Goudron : Feu vif au début, puis on calme le jeu à 2m30 – qui zappe cette étape doit rendre son tablier direct !
Flamber ou déglacer : le twist au pastis
Oublie direct ceux qui cuisinent les langoustines sans piquer une danse du poignet avec la bouteille d’anisé : un trait de pastis flambé à vif dans la poêle, c’est LE geste sacré. Deux raisons non négociables :
- Ça réveille l’iode par une caresse anisée.
- Visuellement, t’as droit à ta minute “effet spéciaux Marvel” en cuisine !
Verse le pastis hors du feu, allume (briquet ou allumette – pas ton sèche-cheveux), laisse flamboyer quelques secondes… et écoute les applaudissements imaginaires.

Anecdote non homologuée : Pendant un service caniculaire à Gerland, j’ai vu un chef refuser le pastis en flamblage. Résultat ? Langoustines tristounettes, ambiance morose… et même le chat du voisin a boudé l’assiette.
Adapter le temps de cuisson au calibre
Tu veux vraiment jouer dans la cour des pros ? Adapte ton chrono à chaque format : une mini se crame vite fait, une XXL boude si tu lui refuses ses secondes précieuses. Voici mon tableau interdit aux flemmards :

Calibre | Temps à l’eau bouillante | Temps vapeur | À la poêle |
---|---|---|---|
Mini (15-20g) | 1 min 30 sec | 4 min | 3 min |
Moyenne (20-35g) | 2 min 30 sec | 5 min | 4 min |
XXL (>40g) | 3 à 3 min 30 sec | 7 à 8 min | 5 min |
Règle d’or : Plus c’est dodu, plus on patiente – mais JAMAIS plus de 4 minutes dans un bain chaud, sinon c’est invité-surprise au festival du pneu marin !
Quantités et présentations : de l’apéro chic au plat raffiné
Voilà la partie où la langoustine se prend pour Miss France : tout est dans la pose, l’équilibre, le clin d’œil salin. À vos fourchettes bancales ! On attaque la scène des quantités et des dressages qui claquent — le reste, c’est du blabla de poissonnerie !
Quantités idéales : entrée ou plat principal
Deux à trois pièces ? Oui madame, c’est la quantité de l’élégance (la vraie !). Mais attention, pas question de déposer ces trésors comme on balance des cacahuètes à l’apéro. Un dressage soigné : sur une assiette blanche, les langoustines reposent fièrement sur un petit lit de salade croquante. Clou du spectacle : une mayonnaise maison montée au citron, ajoutée à la cuillère avec zeste confit et aneth haché. Les invités feront des selfies – mais surtout, ils réclameront la recette !

Astuce Goudron : Ajoutez toujours un soupçon de fleur de sel au dernier moment. Surprenant ? Peut-être. Efficace ? Carrément.
Plateau de fruits de mer : 150 g par convive
Ici c’est pas le buffet moules-frites du camping : comptez 150g de langoustines par personne si vous visez le plateau qui en jette (et franchement, moins serait mesquin). Posez-les sur un lit de glace pilée ou d’algues fraîches – le moindre radinage sera sanctionné par l’huissier du goût.
Le plateau doit être garni : persil frais ciselé, quartiers de citron (bio s’il-vous-plaît), quelques oignons marinés dans le vinaigre blanc doux, et – Goudron’s touch – une verrine individuelle avec un doigt de pastis (à siroter ou verser direct sur l’assiette pour le show).
Un soir d’anniversaire au marché Saint-Antoine, j’ai vu une tablée lever son verre… au pastis versé sur les coquillages. Le poissonnier a applaudi.

Les accompagnements parfaits
Une vérité que même les chefs étoilés cachent sous leurs cloches argentées : les accompagnements font ou cassent la fête. Avec la langoustine fraîchement cuite (ni molle ni caoutchouteuse !), les side dishes doivent taper fort ET juste :
- Mayonnaise maison : Oublie les tubes industriels ; monte-la toi-même avec un jaune bio, moutarde costaude et huile d’olive (un trait de citron pour envoyer tout valser!)
- Riz pilaf parfumé : Cuit dans un bouillon maison avec thym du jardin et échalote douce ; à Lyon on ose parfois un peu de safran — ça décoiffe.
- Légumes grillés façon ratatouille : Aubergine fondante, courgette bien marquée, poivron qui chante… Ça sent la Méditerranée jusque dans les traboules !
Si tu veux sortir du lot : propose aussi une sauce yaourt-citron-aneth ou un chutney express figue-vinaigre ; effet démesuré garanti.

Recettes express et accompagnements gourmands
Ici, on tombe le tablier pour sortir l'artillerie lourde – recettes express, mais au panache complet. Prêt·e à faire swinguer la mer et la Saône dans ta cuisine ?
Recette : langoustines en court-bouillon épicé
Attention, ça va sentir fort les quais ! Oubliez les soupes fades de cantine, voilà mon court-bouillon maison version Vieux-Lyon (pas piqué des hannetons) :
- 1 botte de persil plat du marché (la vraie, qui sent sous les doigts)
- 1 gros oignon jaune piqué de 2 clous de girofle – sinon c’est triche
- 1 carotte coupée en rondelles (bio ou rien)
- Une branche de céleri, feuilles incluses pour la fête
- Gros sel (30g/L d’eau), grains à l’ancienne
- Poivre noir entier, une pincée d’arrogance
- Bouquet garni maison (laurier, thym coriace des Monts du Lyonnais)
- Une rasade sérieuse de pastis (sinon je quitte la cuisine)
- Un bonus : un trait de zeste d’orange pour réveiller tout ce petit monde
Portez à ébullition tout ce cirque aromatique. Plongez les langoustines vivantes (ou très fraîches) – 3 minutes sharp, pas une seconde de plus ! Servez brûlant avec un peu du bouillon filtré.

À retenir : La magie vient du pastis flamboyant ET du bouquet garni maison. Si tu utilises un cube industriel, tu mérites l’exil culinaire hors Grand Lyon !
Recette : poêlée minute aux herbes et pastis
Envie d’un show-minute qui fait danser toute la brigade ? Goûte-moi cette poêlée pimentée–herbacée, sauce panache Goudron :
- Langoustines décortiquées (compte 5 par bec affamé)
- 2 gousses d’ail râpées sans pitié
- Herbes folles : persil plat, aneth, estragon hachés comme chez Tonton Jojo
- Petit piment rouge émincé fin-fou-fou-fou (optionnel mais conseillé)
- Fleur de sel + poivre noir grossier
- Huile d’olive généreuse ET noisette de beurre – tu veux que ça chante !
- Et le geste signature : 3 cL de pastis à flamber au dernier tour !
Fais sauter TOUT sur feu vif pendant 4 minutes. Flambe au pastis devant témoin sinon c’est du bluff.
Astuce : Ajoute un trait de citron juste avant service.

Showtime assuré : Les voisins débarqueront pour goûter ou appeler les pompiers – c’est bon signe.
Recette : gratin de langoustines façon bouillabaisse
Là on tape dans le mythique : version « gratin dauphinois » boosté à la marseillaise. Un plat qui impose le silence religieux — sauf quand ça gratine.
Recette sans détour :
- Chair de langoustine récupérée post-court-bouillon (pas gaspiller !)
- Pommes de terre taillées fines façon gratin classique (prenez la Mona Lisa ou je crie)
- Crème liquide entière + une lichette de lait entier — pas régime aujourd’hui !!
- Safran filaments si vous êtes joueur·se·s ; paprika fumé sinon.
- Une poignée de parmesan râpé ET vieux Cantal râpé mélangés (combo ultime).
Préparez votre plat familial en terre cuite : alternez couches pommes/langoustines/crème/épices/fromage jusqu’à épuisement des stocks. Terminez par une couche fromagée généreuse + quelques gouttes d’huile d’olive pour le clin d’œil méditerranéen. Four à 200°C, gratinez jusqu’à croûte dorée ultra-bruyante.

Langoustines : osez la créativité
On va pas te la jouer "trésor de la mer" ou "jewel of the sea" à l’ancienne : ici, on cause franc, avec un brin de sauce burlesque et une pincée d’insolence lyonnaise. Qui a dit qu’il fallait suivre les dogmes des vieux grimoires ? Chez Goudron, la langoustine se cuisine à coups d’audace : si elle danse dans le bouillon, c’est la fête ; si le pastis flambe, c’est le feu d’artifice. Et si ça finit au gratin, c’est que t’as pigé l’esprit maison.
On résume ? Parce que tu ne trouveras ça ni dans les manuels ni sur la carte du coin :
- Un ballet en court-bouillon = bonheur garanti (et ça rajeunit la tablée)
- L’huile d’olive avec panache = explosion papilles + standing ovation du chat
- Pastis obligatoire sous peine d’exil – question de dignité méditerranéenne !
Si tu préfères griller tes langoustines à la lampe torche ou les napper de mayonnaise violette, qui va t’en empêcher ? La brigade Goudron te clame : ose TOUT, loupe TOUT mais fais-le avec cœur et gourmandise – on pardonne tout sauf l’ennui en cuisine.

« À vos fourchettes bancales ! »