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Filet de julienne au four : recette pas à pas, variantes et conseils pro

On a trouvé (et testé) la meilleure recette de filet de julienne au four. Et on vous la dévoile dans cet article.

13 min
Recettes Express
26 May 2025 à 22h05

Préparation en 5 minutes. Cuisson en 15 minutes. Variantes et conseils inédits. On vous met au défi de trouver plus rapide et plus délicieux.

Filet de julienne au four : prêt en 30 minutes

On ne démarre pas un lundi matin sans croire que la julienne peut sauver votre semaine (et, soyons francs, parfois votre moral). Ici, la rapidité n’est pas un vilain mot : c’est une arme fatale contre le poisson surgelé du coin. Dégainez vos foulards, préparez l’arrière-scène culinaire… Eurydice Goudron pose ses valises sur votre planche à découper.

Filets de julienne marinés au citron avec zestes et échalotes.

Ingrédients essentiels (filets, citron, épices)

Avant toute chose : voilà la dream team gustative. Chacune de ces stars a son propre solo dans la recette (et non, personne n’a demandé l’autotune).

  • 2 filets de julienne (environ 150g chacun) : La base. Chair ferme qui ne fond pas sous les projecteurs du four et absorbe les saveurs comme un bon vieux VHS.
  • 1 citron jaune (bio si possible), zeste + jus : Pour taper dans l’acidulé et réveiller le poisson blanc qui roupille.
  • 2 échalotes : Ciselées fines comme un secret d’État. Règle anti-guerre froide à la lyonnaise : plus tu cisèles, moins t’as d’ennemis à table.
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive extra vierge : Lubrifie le filet sans l’étouffer (personne n’aime le gras poisseux). Apporte ce côté sudiste dont même Guignol rêve.
  • 5 cl de vin blanc sec : Optionnel pour les rebelles – apporte rondeur et parfume sans transformer votre plat en beuverie.
  • Sel fin & poivre noir fraîchement moulu : Le duo incontournable. Sans eux, c’est Koh-Lanta sans riz…

Petit tip d’Eurydice : une herbe fraîche (estragon ou persil) ajoute toujours un twist qui claque sous la dent. Les conservateurs s’abstenir !

Ustensiles indispensables (plat, pinceau, papier cuisson)

Vous pensiez qu’une casserole allait suffire ? Raté ! Ici on tape dans l’arsenal minimaliste mais pointu – façon commando du gratin express.

  • Un plat allant au four : Choisissez-le pas trop grand sinon vos filets se sentent seuls (syndrome du banc vide garanti).
  • Papier cuisson : L’assurance vie anti-poisson-collé-au-fond. Rien de pire qu’un filet détruit façon puzzle.
  • Pinceau alimentaire : Pour badigeonner huile et marinade avec l’élégance d’une danseuse étoile (ou celle d’un gone pressé… mais appliqué).
  • Zesteur ou râpe fine : Pour faire tomber la foudre citronnée sans finir aux urgences – prudence est mère des poissonniers !

Liste récapitulative

Ingrédients

  • 2 filets de julienne (150g chacun)
  • 1 citron bio (zeste + jus)
  • 2 échalotes
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive extra vierge
  • 5 cl de vin blanc sec (optionnel)
  • Sel fin & poivre noir

Ustensiles

  • Plat allant au four
  • Papier cuisson
  • Pinceau alimentaire
  • Zesteur ou râpe fine

Anecdote signée Eurydice : J’ai déjà oublié le papier cuisson lors d’un concours amateur rue Mercière – résultat ? Poisson collé + jury fâché = ego raplapla… Depuis, je dors avec un rouleau sous l’oreiller.

Étapes de préparation pas à pas

Préchauffer le four et préparer le plat

Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur le préchauffage : pour un filet de julienne au four, rien ne vaut les 180–200°C. En mode chaleur tournante – pas question de lésiner, sinon votre poisson s’ennuie ferme en coin de plat !

Graissez généreusement votre plat (huile d’olive ou beurre, la lutte des classes version cuisine). L’idée n’est pas de repeindre votre four, mais de créer une patinoire anti-adhésions. Pour la répartition : un pinceau alimentaire et zou ! À la lyonnaise, on ne laisse RIEN accrocher.

Astuce qui vaut des milliards (et quelques amitiés) : Ne surchargez jamais le plat. Les filets veulent respirer. Sinon ? Chair triste, saveurs absentes !

Émincer l’échalote et assaisonner vos filets

On attaque le nerf de la guerre. L’échalote, c’est mon arme diplomatique (Poutine devrait essayer). Coupez les deux extrémités, épluchez, coupez en deux dans la longueur comme si vous tranchiez net une rumeur tenace. Posez à plat et tranchez finement dans la longueur sans aller jusqu’au bout – puis cisaillez perpendiculairement, comme un ninja appliqué.

Étalez vos filets sur le plat prêt. Parsemez d’échalotes (et là : magie pacificatrice), saupoudrez une pincée de curcuma pour réveiller leurs chakras, salez/poivrez généreusement. Ajoutez un filet d’huile d’olive et – pour les punks du palais – un trait de vin blanc sec. Mélangez sans respect mais beaucoup d’amour ! Vos filets vont chuchoter leur gratitude.

Anecdote : J’ai déjà fait pleurer trois convives… rien qu’avec l’odeur des échalotes fraîches ciselées à la minute. Niveau émotion culinaire : Titanic vs julienne parfumée, même combat.

Option papillote : le secret anti-déshydratation

Si vous craignez la sécheresse façon désert des tartares, sortez l’arme fatale : la papillote ! Prenez du papier cuisson (ou alu si vous êtes joueur). Disposez chaque filet avec sa garniture au centre, repliez soigneusement pour sceller chaque recoin. Quand la vapeur reste prisonnière, c’est carrément le festival du moelleux à la chair.

Le bonus ? Chaque papillote devient une scène privée où le poisson murmure ses secrets aromatiques pendant la cuisson. Ne soyez pas surpris si l’ouverture déclenche des applaudissements spontanés.

Cuisson et vérification (astuce thermomètre)

Glissez au four préchauffé. La cuisson idéale se situe entre 12 et 18 minutes, selon l’épaisseur – mais LA vraie sécurité, c’est le thermomètre sonde : visez 63°C cœur du filet (ni plus ni moins sinon je descends à la cave !).
Pour les réfractaires aux gadgets : ouvrez grand les yeux, la chair doit devenir opaque et se détacher à la simple pression de la fourchette bancale.

Épaisseur du filet Temps à 180–200°C Température à cœur
<1 cm 10 min 63°C
1–2 cm 12–14 min 63°C
>2 cm 16–18 min 63°C
Ne tentez jamais l’incision sauvage “juste pour voir” : c’est illégal chez Eurydice Goudron !

Variantes gourmandes pour épater vos convives

Peur de vous ennuyer avec un poisson blanc tout nu ? Eurydice sort l’artillerie pop, les punchlines et la cuillère insolente. À Lyon, on ne laisse pas un filet sans panache : place à la subversion des papilles !

Filet de julienne au curcuma et citron

Votre julienne s’offre un aller simple pour Bombay (sans escale ni supplément bagage). Pour une marinade qui tape juste : mélangez 1 c. à soupe de curcuma, le zeste râpé et le jus d’un citron bio, 2 c. à soupe d’huile d’olive et une gousse d’ail pressée. Touillez tout ça, massez vos filets sans pitié mais beaucoup d’attention, puis laissez reposer au frais – 30 min minimum. Les puristes pousseront jusqu’à 2 h, mais personne n’a jamais fait la queue devant un four pour vérifier.

La pop culture veut que « le curcuma, c’est la poudre de Perlimpinpin des chefs fatigués ». Mais tenez-vous bien : il colore la chair, réveille le citron et affûte plus de langues que Twitter un lundi matin.

Filet de julienne en papillote à la moutarde à l’ancienne

Le combo qui affole les becs rétro : moutarde à l’ancienne + huile d’olive. Pour la dose parfaite : 1 c. à soupe bombée de moutarde pour 2 c. à soupe d’huile (et non l’inverse sauf si vous aimez souffrir). Mélangez vigoureusement jusqu’à ce que cela ressemble à une crème façon « masque facial raté », badigeonnez généreusement vos filets, ajoutez quelques échalotes restantes et emballez tout ce beau monde en papillote.

Astuce estampillée Eurydice : glissez une branchette d’aneth ou un grain de poivre rose dans chaque papillote. Visuellement inutile ? Oui ! Gustativement fracassant ? Aussi ! Qui a dit que le loufoque n’était pas compatible avec la gastronomie ?

Filet de julienne sauce beurre blanc minute

Vous pensiez que le beurre blanc était réservé aux toqués étoilés ? Bah non… Place au show minute, version anti-pipeline des grandes maisons :

  • Faites réduire 5 cl de vin blanc sec avec 1 échalote finement émincée dans une casserole (attention aux textos brûlants pendant cette étape !)
  • Ajoutez une cuillère à soupe de vinaigre blanc ; laissez réduire jusqu’à quasi évaporation.
  • Hors du feu, incorporez petit à petit 60g de beurre bien froid en morceaux, fouettez comme si votre vie sociale en dépendait.
  • Salez, poivrez ; servez aussitôt sur votre filet brûlant.

Spoiler : ça finit toujours en gratin. Si vous avez du rab de sauce… nappez vos restes et glissez-les au four avec des pommes de terre. Personne ne résiste à ça – même pas votre belle-mère acariâtre.

Les meilleurs accompagnements pour sublimer la chair ferme

Chanter les louanges d’un poisson blanc sans parler des accompagnements, c’est comme un bouchon lyonnais sans canut : hérésie ! Passons à table avec trois complices qui font vibrer la julienne, et pas qu’un peu.

Purée de patates douces (spoiler : ça finit toujours en gratin)

Purée de patates douces gratinée avec thym frais.

Pour une purée qui claque, il ne suffit pas d’avoir la patate douce, encore faut-il l’élever au rang d’emblème. Faites cuire vos patates douces pelées et coupées en gros cubes dans une eau salée frémissante (pas bouillante, on n’est pas là pour les noyer). Comptez 20 minutes chrono – elles doivent s’écraser sous la fourchette sans discuter. Égouttez-les bien, puis ajoutez un filet de crème fraîche épaisse, une noix de beurre bien-local (sinon le gratin pleure), sel/poivre et quelques pincées de thym frais.

Écrasez au presse-purée ou fouet énergique – texture rustique ou lisse selon le clan familial. Transvasez dans un plat à gratin, recouvrez de fromage râpé (comté obligatoire pour les Lyonnais têtus) et enfournez 10 minutes à 200°C : croûte dorée à souhait. C’est crémeux mais costaud, fondant mais pas fadasse.

« Chaque fourchette est une déclaration d’amour à la patate douce ! »

Anecdote express : À Lyon, refuser le gratin c’est comme zapper Guignol aux infos – inutile donc interdit.

Riz basmati au thym et romarin

Riz basmati avec thym et romarin frais.

Sur ce coup-là : pas question de transformer votre riz en rizière collante ! Rincez-le trois fois sous l’eau froide jusqu’à ce qu’il devienne aussi clair que vos intentions gourmandes. Pour deux personnes : versez 1 volume de riz dans 2 volumes d’eau froide non salée avec une mini-branche de thym et une pointe de romarin (sinon le poisson se vexe). Portez à ébullition SANS remuer (interdit), couvrez dès que ça frémit.

Baissez sur feu doux et laissez cuire 11-12 min pile. Coupez le feu, laissez reposer couvert encore 5 min pour que les parfums infusent sans agresser le grain – aucune goutte d’huile requise ici : le parfum suffit largement à donner du panache. Résultat ? Un riz aérien, pas grassouillet ; les herbes jouent leur solo sans écraser la voix du poisson.

Légumes rôtis à l’huile d’olive et herbes

Légumes rôtis à l'huile d'olive et herbes fraîches.

Le vrai secret ? Jouer collectif côté légumes. Pour l’hiver : carottes, panais, pommes de terre grenaille ; au printemps : courgettes, poivrons rouges ou jaunes, oignons rouges (jamais tous ensemble sinon c’est la foire à la saucisse). Coupez tout en morceaux équivalents pour éviter que la courgette ne rende l’âme pendant que le panais fait sa sieste.

Dans un saladier : mélangez généreusement avec 3 c. à soupe d’huile d’olive extra vierge par kilo de légumes – pas plus sinon on glisse sur l’assiette ! Salez/poivrez puis ajoutez des herbes fraîches ou séchées (thym, origan voire sauge si vous êtes rebelle). Éparpillez sur une plaque unique : chaque légume doit bronzer solo.
Faites dorer à 200°C pendant 30–35 minutes, mélangeant à mi-cuisson pour obtenir cette coloration caramel dont même Paul Bocuse aurait rougi…

À vos fourchettes bancales !

Conseils de pro : cuisson parfaite et astuces anti-colle

Vous voulez briller devant vos invités comme un néon Place des Terreaux ? Sortez votre thermomètre et oubliez les recettes molles : ici, la julienne se fait respecter.

Température idéale et temps de cuisson précis

Pour dompter la chair capricieuse du poisson blanc, 180 à 200 °C (chaleur tournante, pas chaleur d’hospice !) sont incontournables. Le timing n’est jamais laissé au hasard :

  • Filet <1 cm : 8–10 min
  • Filet 1-2 cm : 12–14 min
  • Filet >2 cm : 16–18 min (après, appelez les pompiers)
  • Température à cœur : 63°C pile (sortie d’usine, garantie sans arêtes rebelles)

Checklist cuisson nickel :
- [ ] Four bien préchauffé (sinon votre filet pleure)
- [ ] Filets espacés dans le plat (pas de combat de bancs !)
- [ ] Vérification visuelle ET tactile (chair opaque, qui s’effeuille du bout de la fourchette bancale)
- [ ] Thermomètre cuisine en embuscade

Comment éviter que le poisson ne colle au plat

En cuisine, coller c’est tricher – sauf pour le gratin. Mon arme secrète ? Papier cuisson huilé généreusement avant d’accueillir le filet. Vous pouvez masser le papier avec de l’huile d’olive comme on cajole un gone après l’école.

Pensez à huiler le papier cuisson pour éviter tout désastre culinaire !

Autre astuce : quelques rondelles de citron sous le poisson ajoutent parfum… et zappent tout risque d’attache façon chewing-gum sous la semelle. Si t’oublies ça, t’es recalé direct chez les Bouchons – parole d’Eurydice.

Accord mets et vins (vin blanc sec ou rosé léger)

Pas question d’arroser ce chef-d’œuvre avec une piquette de derrière les fagots… Deux alliés dignes des Halles Paul Bocuse :

  • Un Santenay blanc jeune : acidité chic + rondeur minérale = la julienne se pavane, la sauce beurre blanc applaudit debout.
  • Un rosé léger type Bandol : fraîcheur fruitée mais pas cucul-la-praline – il tient tête aux épices comme un gone sur son vélo rue Ste-Catherine.

Le vrai secret ? « À Lyon, même le vin s’accorde au poisson par esprit de contradiction ! »

À vos fourchettes : le gratin, toujours gagnant

Arrêtez tout : il est temps d’assumer vos penchants pour les plats régressifs, ceux qui croustillent et qui rassemblent à chaque fois. Avouez-le, vous l’attendiez ce moment où la julienne (ou ses copines patates douces) se déguisent sous une croûte dorée juste caramélisée comme il faut. Car chez Eurydice Goudron, on ne jure que par la convivialité – même si c’est avec une fourchette boiteuse et un verre de vin dépareillé (chacun son style, pas de juges ici).

Petite devinette lyonnaise : savez-vous pourquoi tous mes restes finissent gratinés ? Non seulement parce que c’est légalement obligatoire dans ma cuisine (« Spoiler : ça finit toujours en gratin »), mais aussi parce que chaque bouchée s’imprègne d’une deuxième vie – plus riche, plus crémeuse… et franchement moins triste que la plupart des brunchs du dimanche.

La vérité nue : si vous n’avez jamais transformé un filet sec ou un légume orphelin en gratin parfumé, c’est simple : vous avez raté la seule réconciliation universelle admise à Lyon.

À vos fourchettes bancales, et surtout : lancez le gratin, même sans occasion ! Un conseil d’Eurydice : n’écoutez jamais ceux qui méprisent le gratiné – ils doivent encore croire que les poissons ne parlent pas…

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