La blanquette de poulet est sans doute le plat mijoté le plus simple, le plus rapide et le plus réconfortant du répertoire. Que l’on soit adepte de sa version ultra-classique ou qu’on préfère la revisiter à l’envi, elle n’en reste pas moins un monument de cocooning, de douceur et de gourmandise. Mais attention : simple ne veut pas dire simpliste. Et si la blanquette de poulet est accessible à tous les cuisiniers, même les plus novices, encore faut-il en maîtriser les 2-3 astuces qui changent tout. Ça tombe bien : on vous a compilé les nôtres dans une recette (très) facile à dégainer en semaine comme le week-end. Découvrez nos variantes pour explorer de nouvelles saveurs. Préparez vos fourchettes, c'est parti !
Blanquette de poulet facile : la recette express en un clin d’œil
On ne va pas tourner autour du bouquet garni — préparez la cocotte, ça mitonne sec !
Ingrédients pour 4 affamés ordinaires (et un chat qui rôde)
Produit | Quantité | Twist d’Eurydice |
---|---|---|
Blancs de poulet | 600 g | Cuisses admises si vous aimez la bagarre |
Champignons de Paris | 400 g | En escouade, jamais solo |
Carottes | 2 à 3 moyennes | En rondelles funky |
Poireau | 1 | L’allié discret du bouillon |
Échalote | 1 héroïque | Oubliez-la et c’est la débandade |
Huile d’olive | 2 c. à soupe | Pour l’entrée en scène dorée |
Bouillon de légumes ou volaille | 1 L | Tablette ou maison, mais punchy |
Bouquet garni (thym, laurier...) | 1 | DIY possible : thym + laurier + persil |
Crème épaisse | 4 c. à soupe | Option yaourt si jogging prévu |
Farine ou Maïzena® | 2 c. à soupe | « Anti-grumeaux » officiel |
Sel, poivre | Q.S. | Sans compter, sinon ce n’est pas canaille |
Étapes fulgurantes : 15 min de prépa chrono
- Découpez le poulet en morceaux vaillants ; taillez carotte et poireau en rondelles.
- Saisissez l’échalote hachée dans l’huile d’olive (moment crucial !), puis ajoutez les légumes.
- Ajoutez poulet + champis, faites revenir genre « on bronze sympa ».
- Saupoudrez farine/Maïzena®, mélangez sec ; mouillez avec le bouillon + bouquet garni.
- Laissez mijoter à couvert (20-30 min selon méthode), détendez avec crème à la fin et rectifiez sel/poivre.
"Une échalote bien dorée, et la morosité s’évapore — testez-moi ce remède ancestral avant tout psychotrope !"
Temps de cuisson & matériel : cocotte, Cookeo ou simple faitout
- Cocotte fonte tradi : Comptez 25 à 30 min à feu modéré après ajout du bouillon.
- Cookeo/autocuiseur : Sous pression, votre blanquette jubile en seulement 10 à 20 min selon modèles.
- Faitout basique : Même topo que cocotte mais surveillez – ça aime coller si on papote trop longtemps !

Les secrets d’une sauce velours qui claque sous la fourchette
Oubliez les sauces faussement onctueuses qui jouent les divas – ici, on parle de coulis crémeux, de nappage sensuel et de vraie technique, pas du plâtre en sachet. Passons au scanner les solutions pour épaissir : c’est la minute où votre blanquette évite la noyade.
Choix de l’épaississant : farine, Maïzena® ou roux maison ?
La farine, c’est le classique canaille. On la saupoudre vaillamment sur légumes et viande avant mouillage, elle donne un velouté rustique mais peut virer « lourdingue » si mal maîtrisée – cuisson obligatoire pour zapper le goût farineux.
Maïzena® (ou fécule de maïs), c’est l’outsider des flemmards pressés : dissolution express dans un peu d’eau froide puis hop, directement dans la sauce chaude. Résultat ? Plus brillant, texture soyeuse mais attention au surdosage – sinon ça glisse façon glue de cantine !
Le roux maison (farine + beurre cuits ensemble), c’est le haut du panier. Il offre une liaison stable et un léger goût grillé. Mais pour être honnête : qui sort son beurre en pleine semaine quand on est déjà à la bourre ?
Préférence d’Eurydice : une Maïzena parfaitement dosée pour frimer « sauce miroir » sans plomber l’assiette !
Épaississant | Quantité (pour 500 ml) | Résultat final | Difficulté |
---|---|---|---|
Farine | 2 c. à soupe | Velouté classique | Moyen (attention grumeaux) |
Maïzena® | 1 à 1,5 c. à soupe | Léger+brillant | Facile |
Roux maison | 25 g beurre + 25 g farine | Liant stable/grillé | Plus long |
Crème, jaune d’œuf ou yaourt : duel gourmandise vs légèreté
On ne badine pas avec le liant crémeux…
- Crème épaisse :
- Avantages : texture riche, saveur réconfortante.
- Inconvénients : bombe calorique. Peut trancher si versée trop vite !
- Jaune d’œuf :
- Avantages : soyeux chic, épaissit tout en délicatesse.
- Inconvénients : panique à bord si température trop haute – œuf brouillé garanti…
- Yaourt nature (voire grec) :
- Avantages : allège grave, amène peps acidulé inattendu.
- Inconvénients : déphasage possible (grainage) et saveur moins enveloppante qu’une crème bien fat.
Spoiler : ça finit toujours en gratin !
Aromates en stéréo : thym, estragon, laurier & bouquet garni DIY
Le trio thym-estragon-laurier tape fort dans une blanquette… Ajoutez du vert de poireau ou même une tige de céleri si vous aimez sortir du lot. Assemblez-les façon maki dans une feuille de poireau ficelée – rien ne flotte librement ici !
"Un bouquet garni, c’est la playlist Spotify d’un ragoût — tu mixes les classiques et tu balances ton tube secret !" — Jenny Gryffon
Variantes qui dépoussièrent la blanquette de poulet
On s’attaque ici au chapitre des hérésies contrôlées : comment pousser la blanquette hors de ses chaussons molletonnés pour lui offrir un relooking pop et vitaminé, façon playlist aléatoire ?
Version légère sans crème, twist citronné (blanquette de poulet légère)
Laissez la crème épaisse dans son frigo tout en gardant le smile : la version light fait valser l’acidité du citron, l’audace d’un yaourt nature (ou, pour les warriors du fitness, yaourt skyr) et une herbacée bien sentie genre aneth ou coriandre. Le secret ? Intégrez le jus + zeste de citron à la toute fin : funk assuré, pas de sauce qui "grainouille" !
D’ailleurs, j’ai testé à 23h32 un soir d’insomnie — verdict : réveil plus léger mais toujours la cocotte qui groove. Anecdote vraie.
Checklist finale : Ajustements light
- Crème OUT, yaourt nature IN (ajouter hors du feu)
- Zeste + jus d’1 citron BIO juste avant service
- Herbes fraîches (aneth/coriandre) à foison
- Sel/poivre seulement après cuisson pour garder la vibe acidulée
- On surveille la texture : pas besoin d’un litre de bouillon — sinon c’est piscine !
Option Cookeo/autocuiseur pour pressés chroniques (blanquette de poulet Cookeo)
Marre des casseroles qui squattent votre timing ? Programmez le mode « cuisson sous pression » sur votre Cookeo ou cousin autocuiseur : 15 minutes chrono, tous ingrédients dedans sauf le liant crémeux qu’on ajoute après ouverture. Le vrai hack ? Mélanger crème/yaourt + farine/Maïzena dans un bol à part puis incorporer dans la cocotte chaude. Résultat : sauce nickelle, pas de grumeaux traîtres.
Twist lyonnais : vin blanc sec, lardons & panache régional
La version franchouillarde qui ose : glouglou de vin blanc sec en début de mijotage (10 cl), lardons rissolés et clin d’œil à nos bouchons lyonnais préférés. Après ça ? Plus personne ne boude à table.
Pour les accords mets-vins : partez sur un Mâcon frais ou même un Saint-Véran ; oubliez les rouges lourds, ici c’est le blanc sec qui mène le bal. À vos fourchettes bancales — ça swingue sauce sur nappe vichy !

Swap veggie : panais + tofu fumé, même combat sauce
Non, ce n’est pas réservé aux Témoins du Seitan ! Panais en rondelles et tofu fumé font équipe pour émuler le côté "cœur chaud-cocotte". Un peu de miso blanc dans la sauce histoire d’envoyer l’umami au sommet et – surprise – même les carnivores chroniques en piquent une louche.
Ingrédients alternatifs clés pour régal veggie
- 200g panais épluché (en rondelles)
- 200g tofu fumé coupé cubes épais
- Champignons bruns ou shiitakés (pour le côté forêt noire… version canaille)
- 1 oignon jaune haché menu
- Bouillon de légumes corsé
- 1 c. à soupe miso blanc (délayée dans un peu d’eau chaude)
- Huile d’olive & poivre noir généreux
- Fécule type Maïzena® en option pour liaison disco
"Oubliez le bouillon triste — si y’a pas une embrouille entre panais et tofu fumé pendant la cuisson, ce n’est PAS une vraie aventure."
Que servir avec la blanquette ? Accompagnements futés
Il existe mille façons de créer l’alignement parfait entre la sauce qui chante et ce qui va la recueillir. Faire le bon choix, c’est comme accorder sa basse à un solo de guitare : pas obligatoire, mais ça groove sec. Je te décortique tout !
Féculents rassurants : pour napper sans faiblir
- Riz basmati : le classique indiscutable (120g cru/convive ou 300g cuit, ratio sauce/féculent : généreux !). L’idéal ? Servir le riz dans l’assiette puis napper à la louche pour éviter l’effet « île déserte ».
- Pommes de terre vapeur : petits tubercules fondants, 3 pièces moyennes par personne (ou 200g). À recycler direct en gratin fatal avec les restes de sauce, sinon il y a faute professionnelle !
- Pâtes fraîches : tagliatelles larges, 100g/convive ; elles aiment se draper de sauce comme une starlette au tapis rouge.
- Bonus canaille : Les pommes dauphine ou rostis (osons tout), pour les lendemains sans remords. Spoiler : « gratin fatal » s’impose si tu survis aux calories…
Légumes de saison rôtis : twist coloré et bonne conscience
Pour ne pas rechigner sur la verdure (et sauver son index glycémique), balance au four ta sélection du moment. Astuce ultra-simple et efficace : four préchauffé à 200°C, mélange tes légumes coupés (carottes, panais, fenouil ou courge l’hiver ; asperges ou artichauts au printemps ; courgettes en été…) dans une pluie d’huile d’olive, sel, poivre noir et thym. 35 minutes plus tard — checke que tout dore et caramélise — c’est prêt à servir en mode colorful.
- Légumes d’automne : potimarron, champignons bruns, carottes (attention à la redondance si déjà dans la blanquette).
- Légumes d’hiver : panais, céleri-rave, topinambour.
- Légumes de printemps : asperges vertes, artichauts poivrades.
Pain maison ou baguette – pour saucer sans tabou
On touche ici au Graal de l’accompagnement blanquette. La mie doit être alvéolée comme un nuage mutant, la croûte croustillante à faire pâlir un chef étoilé. Rien n’égale une baguette tradition bien cuite ou un pain au levain maison pour retenir chaque goulée de velours. Allez-y franchement – « tel un Jon Snow face au Mur de sauce », on affronte la tempête avec panache.

"Le bon accompagnement ne se négocie jamais – il se vit cuillère en main."
Conservation, réchauffage & batch-cooking malin
Qu’on se le dise : la blanquette ne voyage pas sans quelques règles de survie. Frigo, congélateur, micro-ondes, c’est pas la bamboche : chaque mode impose des limites précises pour garder son velouté et éviter la cata bactériologique. Astuce de mamie Goudron (moi) : refroidir ASAP, donc transvaser direct dans un plat large, couvercle entrouvert dehors, puis hop frigo dès que ça ne fume plus – sinon terrain de jeu pour microbes.
Mode | Température | Durée max | Astuce sécurité |
---|---|---|---|
Frigo | +4°C | 48h-72h | Séparer en portions ; couvercle étanche |
Congélateur | -18°C | 3 à 5 mois (3 idéal) | Refroidir avant congélation, portionner |
Micro-ondes | Réchauffage complet | À consommer dans les 24h | Mélanger à mi-temps pour homogénéiser |

Recycler les restes : tourte éclair & gratin fatal
La routine anti-gaspi chez moi : on recycle ou on abdique. Fini le vieux tupperware oublié derrière le pot de cornichons. Tourte minute ou gratin crémeux ? Rien qu’à l’idée je salive (pas vous ?). Spoiler : ça finit toujours en gratin !
Étapes express pour rentabiliser chaque bouchée :
- Tourte express à la blanquette :
- Déroulez une pâte feuilletée dans un moule.
- Garnissez du reste de blanquette égoutté (rajoutez petits pois/carottes si inspiration).
- Recouvrez d’une deuxième pâte, soudez les bords ; badigeonnez d’un jaune d’œuf.
- Enfournez à 200°C, 25 min – c’est clinquant et ça sent la revanche !
- Gratin fatal façon batch-cooking :
- Mélangez restes de blanquette et féculents cuits (pâtes/ riz/ pommes vapeur).
- Versez dans un plat beurré, nappez généreusement avec le jus/sauce restant.
- Ajoutez fromage râpé + chapelure grossière.
- Grillez au four à 220°C, jusqu’à croûte dorée irrésistible.
"Entre la tourte qui console et le gratin qui claque sous la dent… refuser de recycler sa blanquette relève du crime passionnel culinaire !"
Questions fréquentes & bourdes à éviter
Même les vétérans de la cocotte se plantent parfois. Trop de confiance, pas assez de Maïzena®… Voilà le top des embûches et la trousse de secours sauce Goudron !
Sauce qui graine : anti-grumeaux express
T’as raté la lissitude ? Allez, on rattrape :
- Fouet en main : plus efficace qu’un exorcisme, fouette énergiquement pour casser les grumeaux dès l’ajout du liquide.
- Maïzena® diluée dans un peu d’eau froide avant d’incorporer à la sauce chaude — fini les paquets suspects (bien plus simple que la farine !)
- Tamis d’urgence : si c’est trop tard, filtre ta sauce dans un bol propre. Zéro pitié pour les grumeaux.
- Jamais tout balancer d’un coup : on verse le bouillon par petites quantités et on mélange chaque fois.
"Grumeaux dans la blanquette ? Ça me donne envie de changer d’état civil." — Eurydice Goudron
Préparer la veille : gérer texture & sécurité
C’est connu chez les papys cordon-bleus, une blanquette préparée la veille gagne en profondeur. MAIS (!) pour ne pas finir avec une sauce fadasse et collante, laisse tomber crème et liaison jusqu’au jour J. Tu cuis tout sauf la crème/œuf/yaourt : tu les ajoutes au dernier moment, hors du feu, après réchauffage tout doux (casserole ou bain-marie). Sécurité maximum : refroidis direct après cuisson et file ta cocotte au frigo à +4°C.
Astuce de daronne : sépare viande et légumes du jus si tu veux éviter le gloubiboulga compact le lendemain.
Choisir le morceau de poulet : filets vs cuisses vs volaille entière
Pourquoi céder à la facilité et acheter du filet alors que la cuisse fait swinguer le bouillon comme un solo d’orgue Hammond ?
Morceau | Avantage | Inconvénient |
---|---|---|
Filet | Rapide à cuire, chair moelleuse | Plus fade, prix élevé |
Cuisse | Goût plus corsé, texture savoureuse | Peut être plus long à cuire |
Volaille entière | Saveur suprême, bouillon profond | Demande découpe & vigilance |
À mon avis ? Les vrais taperont dans la cuisse pour le goût ET le prix. Le filet c’est pour les amateurs pressés ou ceux qui détestent ronger l’os – chacun son drama ! Spoiler : volaille entière = plat XXL mais vaisselle XXL aussi. À vos fourchettes bancales !
🔗 Aller plus loin avec nos autres plats mijotés cultes
Vous pensez avoir dompté la blanquette ? Minute papillon, le monde des cocottes vibre de mille légendes. Parmi les stars, impossible de zapper le bœuf bourguignon à la sauce canon et tendreté indécente – le guide ultime pour les amateurs de cuissons lentes et d’aventures en casserole vous attend ici : Bœuf bourguignon facile : guide complet.
Pour attiser votre curiosité (et vos couverts), rendez fissa hommage aux autres classiques irrésistibles du terroir : le sot-l’y-laisse crémeux ou les idées Cookeo ultra rapides pour dompter la semaine. Mais attention, si vous osez goûter au bourguignon… difficile de revenir à la vie d’avant. À vos fourchettes bancales !
Conclusion gourmande : À vos fourchettes bancales !
Voilà, la blanquette ne fait pas semblant : une échalote qui crépite, une sauce qui cajole, et une histoire débile à raconter à table — tout est là pour survivre aux jours gris. Rappelle-toi mes lois sacrées : une échalote sauve la morosité, le plat en sauce vaut tous les psys, et toute cocotte mérite son lot d’aventures farfelues (voire un gratin fatal…)
« Le partage est une nourriture qui fait renaître l'espérance. » — Jean Vanier
Si t’as souri, si ta sauce a nappé jusqu’au dernier grain de riz, alors partage ce moment. Envoie la recette à tes potes, clame-la sur Insta – ou mieux : invite un voisin paumé pour saucer ensemble. C’est ça le pouvoir de la cuisine canaille.
N’hésite pas à m’offrir ton 5/5 — ici c’est fourchette libre et sauce à volonté !
⭐⭐⭐⭐⭐