Qui dit fin d’été et début de l’automne dit retour en force des tartes aux prunes. À commencer par cette recette de tarte aux prunes à l’ancienne, qui coche toutes les cases du doudou culinaire : une pâte de folie, des fruits bien mûrs, un soupçon de sucre et beaucoup d’amour. On vous prévient : vos convives risquent de vous supplier pour un rappel à l’infini. D'ailleurs, on vous a même préparé une vidéo tuto juste ici ↓
Recette de tarte aux prunes à l'ancienne : mode d'emploi
Préparation de la pâte : le fondement de notre délire sucré
Ah, la pâte ! L'épine dorsale de toute vraie tarte qui se respecte. Oublions les rouleaux industriels qui sentent l'ennui, et mettons les mains à la pâte ! Ici, c'est soit pâte sucrée pour les grandes occasions (frime garantie au prochain repas familial), soit pâte brisée pour les jours où le courage fait grève.
Les étapes clés pour une pâte à tarte qui claque :
- Rendez le beurre pommade (ni trop froid, ni fondu, astuce de mamie : coupez-le en petits dés). Ajoutez le sucre glace et battez jusqu'à ce que ça devienne crémeux – comme une vieille pub pour le fromage frais.
- Incorporez un œuf battu avec amour (ou ce qu'il en reste entre deux réunions Zoom).
- Ajoutez la farine tamisée d’un geste nonchalant, puis une pincée de sel et éventuellement une mini-pluie de poudre d’amande si vous voulez entrer dans la légende.
- Pétrissez rapidement sans corser – on n’est pas là pour faire du béton armé mais une base crousti-fondante. Roulez-la en boule, filmez-la et hop, frigo minimum 30 minutes (sinon elle s’étale façon gadin).
- Étalez sur un plan fariné, foncez dans votre moule préféré, piquez à la fourchette (la vieille rituelle anti-gonflage), puis encore un petit séjour au frais pendant que les prunes se font belles.
"Spoiler : si vous zappez le repos au frigo, attendez-vous à pleurer sur une pâte raplapla !"
Pour ceux qui veulent pousser le vice plus loin, zieutez recette de la pâte sucrée façon Marie Claire – c’est comme passer du vélo au scooter.
La magie des prunes : comment les préparer pour qu'elles vous disent merci
On ne rigole pas avec la prune (ni dans mon quartier ni ailleurs). Avant d’envoyer vos fruits sur scène :
- Passez-les vite sous l’eau froide, séchez minutieusement avec un torchon propre (sinon bonjour la soupe dans le fond…).
- Coupez chaque prune en deux puis virez leur noyau sans pitié ni regret. Si elles sont très juteuses, laissez-les égoutter sur du papier absorbant quelques minutes.
- Pour booster leur mojo : saupoudrez d’un souffle de sucre roux ou blanc, ajoutez une pincée de cannelle si vous êtes joueur.se et même une pluie fine de poudre d’amande directe sur la chair.
Astuce old school : certaines familles lyonnaises posent même les prunes côté peau dessous – c’est moche avant cuisson mais diablement efficace pour éviter l'inondation.
Le montage de la tarte : l'art de faire trôner les fruits
La grande parade commence. Étalez votre pâte bien fraîche dans le moule graissé-amouraché, puis amusez-vous :
- Disposez les moitiés de prunes en rosace ou cercles concentriques digne d’un mandala Instagramable.
- Variez couleurs et tailles si vous avez plusieurs variétés – effet wahou garanti!
- Pas besoin d’empiler trois étages : laissez respirer. Si ça déborde, ça détrempe tout et je boude trois jours.
- Option décadente : glissez une fine couche de compote maison ou crème fraîche épaisse avant la pose des fruits… (Tu veux du moelleux? T'en auras.)

À vos fourchettes bancales ! Croyez-moi : même Picasso aurait hésité devant tant de poésie fruitière.
La cuisson : le moment où le four fait des miracles (ou presque)
Four préchauffé obligatoire (sinon cataclysme) à 180°C chaleur tournante – certains vieux fours réclament 200°C par pure nostalgie vintage. Glissez votre chef-d’œuvre dans ce sauna fruité pendant 35 à 40 minutes. Les signes vitaux ? Une croûte dorée mais pas cramée et des prunes qui bullent gentiment comme après Pastis.
"Ma technique secrète : plantez la lame d’un couteau au centre ; si elle ressort juste humide mais sans torrent violet, c’est gagné. Sinon on laisse encore cinq minutes… Patience, c’est l’ultime épice !"
Accompagnements et conservation : pour que la fête continue
Avec quoi déguster votre chef-d'œuvre ? (Crème anglaise, glace vanille, ou juste le bonheur)
Vous pensiez la tarte aux prunes condamnée à l'ennui solo ? Raté ! À Lyon (et ailleurs), on l’habille, on la chouchoute. Tiède, elle frôle l’illégalité du plaisir.
Accompagnements qui font briller la prune :
- Crème anglaise maison : douceur veloutée + acidité de la prune = duo qui met tout le monde KO debout.
- Glace vanille artisanale : contraste chaud-froid, c’est la bagarre joyeuse dans la bouche.
- Crème fraîche épaisse : pour les puristes qui aiment l’onctueux old school. Un nuage lacté sur chaque part.
- Coulis de fruits rouges ou de groseille : pour les jours où vous voulez pousser le curseur acidulé à fond.
- Fromage blanc battu/citronné : combo inattendu, mais mon tonton Jean-Louis valide à chaque fois…
- Poêlée d’abricots rôtis au romarin (oui oui, testez-moi ça, vous ne regarderez plus votre tarte comme avant).
Astuce d’insider : osez la tarte encore tiède avec une lichette de miel de lavande et quelques brisures de pistaches. Vous m’en direz des nouvelles (ou pas).

Comment conserver cette merveille pour qu'elle reste fabuleuse ?
Deux écoles : film plastique et frigo (max 48h sinon cata spongieuse), ou congélation bien emballée pour flamber à l’improviste (jusqu’à 3 mois faciiiile). Pour ranimer une part refroidie : four doux 10mn ou micro-onde en mode ninja – jamais puissance max (!) sinon adieu croustillant. Pas de secret, plus elle est fraîche, plus elle régale.
En bref : la tarte aux prunes à l'ancienne, votre nouveau doudou culinaire
Et voilà, on remballe les tabliers mais pas la gourmandise ! La tarte aux prunes à l’ancienne, c’est LE joker doudou qui met KO les coups de mou. Pas besoin d’être le Lionel Messi du rouleau à pâtisserie : avec un brin d'insolence et les bons gestes, chacun peut décrocher l’ovation générale (ou la standing ovation du goûter).
Checklist express pour une réussite éhontée :
- Choisir des prunes mûres et parfumées (ne chipotez pas sur la variété, mais fuyez la prune triste).
- Préparer une pâte maison, la laisser bien reposer (le secret de mamie validé Lyon).
- Essuyer les prunes jusqu’à ce qu’elles brillent plus que votre future réputation.
- Poudre d’amande ou semoule fine pour sauver le croquant !
- Montage en rosace freestyle et juste ce qu’il faut de sucre/cannelle.
- Cuisson surveillée sans pitié, patience avant découpe.
À ceux qui hésitent encore : osez vous lancer et taguez vos œuvres sucrées ! Rien ne me fait plus plaisir qu’un déluge de photos de tartes amatrices (ratées ou sublimes). Qui sait ? Peut-être deviendrez-vous accro au chablonnage... À vos fourchettes bancales !

Envie de changer de registre fruité ? Piochez sans rougir dans recette de tarte sucrée courgette-citron – promis, c’est aussi détonant que la prune... mais personne ne s’y attend !